[vc_row][vc_column][vc_column_text] Nous continuons à parler de l’importance d’écouter et ressentir nos émotions, que ce soit par l’écriture ou à voix haute. Ce n’est pas seulement un outil pour diminuer nos symptômes mais beaucoup plus généralement pour nous sentir mieux et être plus heureux. Nicole Sachs n’est évidemment pas la seule à nous encourager à aller dans cette direction. Aujourd’hui je vous propose d’écouter ce qu’en dit Jonathan Lehmann dans la vidéo « Les antisèches du bonheur ». Pour lui il s’agit de « sortir nos poubelles mentales ».
Cet article est aussi l’occasion de faire un premier point sur le JournalSpeak avec un petit Podcast. Enfin nous vous présentons plus en détails les premiers pas de notre « programme », qui commence par … les émotions !
L’enregistrement audio qui complète cet article
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Encore un mois avant de faire un vrai bilan. L’enregistrement audio suivant vous donne mes premières impressions. Cette approche me semble très utile et j’ai déjà une forte envie de la modifier et de la mettre à ma sauce ! Je souhaite en particulier trouver comment mieux digérer ce qui sort d’une séance. Enfin je cherche à atténuer l’effet de son côté sombre, qu’il ne vienne pas noircir la suite de ma journée.
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Nous en parlions déjà dans notre Lettre d’automne, nous somme en train de mettre en route un « programme » pour tester des outils pour mieux vivre avec la douleur chronique. Une chaîne YouTube devrait s’y rattacher.
Le programme
Les articles du Blog et notre Newsletter vous préviendront à chaque sortie d’une nouvelle « séance » de ce programme. Mais iI est aussi à présent intégré intégralement en bonne place dans les pages fixes du site internet. On le trouve ainsi dans le dossier Outils de la partie Douleur. Vous pouvez y accéder directement par ce bouton :
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[vc_column_text]Sans aller sur le site internet, voici les premiers éléments de notre programme :Introduction
Le document Google Drive ici, et l’enregistrement audio
Et la vidéo YouTube correspondante.
Séance 1 : Donner une vraie chance
Le document Google Drive ici, et l’enregistrement audio :
Séance 2 : Ressentir et gérer nos émotions
Nous vous proposons des enregistrements audio à 2 voix, puisque Christelle se joint à moi pour vous parler chacune de nos rapports aux émotions.
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Qui est Jonathan Lehmann ?
Ancien avocat d’affaires à Wall Street, il anime aujourd’hui la communauté « Les Antisèches du Bonheur ». Passionné par les petites choses que l’on peut faire pour avoir un grand impact sur son bonheur au quotidien, il se voit comme un « étudiant du bonheur à plein temps« .
Sa page Facebook « Les Antisèches du Bonheur » compte presque 200 000 abonnés. Vous trouverez plus d’informations sur son parcours sur son site internet. Il propose aussi une application de méditation guidée : 7Mind. Enfin il a écrit 2 livres : Les antisèches du bonheur (2020) et Journal intime d’un touriste du bonheur (2018). Christelle l’a lu et vous le recommande ! [/vc_column_text][vc_column_text]
Ses 3 grands axes pour être plus heureux
Jonathan Lehmann nous offre des outils pour augmenter notre bonheur. Il s’agit de passer moins de temps dans la souffrance et plus de temps dans un présent conscient qui se réjouit des petits bonheurs de notre vie.
Il nous invite ainsi à nous méfier de la tyrannie du mental, parce que parfois « la voix dans notre tête est une connasse ». Ce mental qui a tendance à chercher en permanence le négatif, le danger, les problèmes. Un de ses objectifs est donc de limiter le temps que nous passons dans nos états mentaux et émotionnels désagréables et d’augmenter nos moments de bonheur.
Son expérience (vidéo vers la 16° minute) : Il partait d’un rapport de 30 % de moments positifs contre 70 % dans le négatif. Aujourd’hui il a inversé : 70% de bonheur et seulement 30% de souffrance / inconfort. Bien sûr 100% de bonheur n’est pas possible. En effet on ne peut pas éviter certaines contrariétés ni les moments de tristesse et de déceptions. Mais on peut réduire leur impact et leur durée.
Il nous propose 3 outils = antisèches du bonheur pour ne plus subir la tyrannie négative, compulsive et interne de notre mental. Des petites choses qui peuvent avoir un gros impact (effet de levier).
La gratitude (5’55 dans la vidéo)
Ce premier outil a pour but de contrecarrer le biais de négativité. Il s’agit d’un mécanisme de survie qui nous pousse instinctivement à chercher partout des dangers et les moyens de les surmonter. C’est ce qui fait qu’on se souvient plus des reproches (l’équivalent d’un prédateur !) que des compliments (fruit sucré).
Cette « machine à régler des problèmes dans notre tête » ne sait pas s’arrêter et fonctionne en permanence, même quand il n’y a plus de danger. Elle se transforme alors en « machine à créer du malheur ». Notre « cerveau d’animal en mode survie » n’a pas évolué en même temps que la civilisation humaine. C’est le « cerveau primitif » dont je vous parler souvent dans Couleurs chroniques et qui nous surprotège – parfois par la douleur ! Il n’a tout simplement pas pour but de trouver le bonheur mais de nous maintenir en vie.
Neuroplasticité
Mais nous pouvons heureusement jouer sur la neuroplasticité de notre cerveau en modifiant son fonctionnement. C’est le « brain retraining » dont je vais très souvent vous parler (en particulier avec Alan Gordon). Renforcer certains réseaux de neurones grâce à notre état d’esprit et nos pensées, et limiter l’activation des réseaux de neurones qui produisent la souffrance, la douleur. Nous avons la responsabilité de choisir si nous renforçons des cercles vertueux ou vicieux. Il s’agit de décider si nous laissons notre mental tourner en boucle sur des pensées négatives et anxieuses.
Un journal du positif
La gratitude est un élément clé pour contrecarrer le biais de négativité de notre mental. Elle est au centre de la psychologie positive et on a tout intérêt à la pratiquer rituellement. Par exemple en tenant régulièrement un Journal du positif, même seulement 3 minutes par jour : « chaque jour, écrire toutes les choses spécifiques pour lesquelles on est reconnaissant ». Toutes les bonnes choses qui nous sont arrivées dans les 24 dernières heures. Cela me semble aussi un très bon moyen de contrebalancer le côté sombre du JournalSpeak de Nicole Sachs.
Selon Albert Einstein, il n’y a que deux façons de vivre sa vie : « faire comme si rien n’est un miracle ou au contraire comme si tout est un miracle ». La pratique de la gratitude nous faire redécouvrir les miracles de l’instant présent.
La méditation (9’15 dans la vidéo)
Elle permet de contrecarrer le fonctionnement compulsif de notre mental et les 60 000 pensées par jour qu’il produit en moyenne. Il n’a pas de bouton OFF ! La pratique de la méditation est l’élément le plus important pour Jonathan Lehmann. Une hygiène du cerveau absolument essentielle.
Il s’agit d’exercices de l’attention sur l’instant présent, souvent basés sur la respiration. Simplement ramener encore et encore notre attention quand des pensées automatiques vont la distraire.
C’est une « musculation du cerveau » qui nous permet de faire un pas en arrière par rapport à notre mental compulsif. On ne le subit plus (stress), on apprend à s’en servir.
Il suffit de pratiquer 10 minutes chaque jour pour en voir les bienfaits, des études le montrent. La méditation rend plus heureux, avec une prise de distance par rapport au stress et à la négativité. Elle libère aussi des hormones de contentement et rend plus intelligent (meilleure concentration, mémoire, créativité). Enfin elle peut rallonger la vie (moins de maladies et vieillissement cellulaire)!
Sortir ses poubelles mentales (12’47 dans la vidéo)
C’est le point qui m’intéresse le plus ! Jonathan Lehmann insiste sur l’importance d’extérioriser ce qui tourne en boucle dans notre tête. Ces problèmes et ruminations qui sinon restent bloqués en nous, plus ou ou moins consciemment. On a alors du mal à les voir avec clarté et recul. Ce sont les ballons de plages de Nicole Sachs !
A l’image de poser un calcul sur le papier plutôt que de faire du calcul mental, extérioriser ses pensées permet de beaucoup mieux les comprendre et résoudre plus efficacement ce qui nous tracasse.
La « cure par la parole » – ou l’écriture
Cette extériorisation peut se faire avec un thérapeute mais aussi seul, à l’oral ou à l’écrit. C’est ce que Jonathan Lehmann appelle « sortir ses poubelles mentales ».
Se parler seul, en faisant les questions et les réponses pour réfléchir sur un problème est ainsi un outil puissant. On peut aussi extérioriser sur le papier, en écrivant tout ce qui nous passe par la tête. On peut alors observer plus finement le fonctionnement de notre mental, et gagner en clarté et lucidité.
« Les pages du matin »
C’est un exercice qu’il propose et qui se rapproche beaucoup du JournalSpeak. Juste après le réveil, écrire 3 pages sur absolument tout ce qui nous passe par la tête : les actions à faire, nos soucis, nos rêves. En prenant du recul sur tout cela, on peut ensuite choisir vraiment sur quoi on va mettre de l’énergie, ce qu’on va mettre de côté et les buts qu’on se fixe.
Prendre soin de soi
Jonathan Lehmann conclut en expliquant que notre rapport aux autres joue bien sûr un rôle important sur notre bonheur à long terme. Mais pour avoir un bon rapport avec autrui, il faut avoir un bon rapport avec soi même, en se servant de son mental et non en le subissant.
Enfin pour terminer cette citation du DalaÏ Lama : « Sèmes un acte, tu récolteras une habitude. Sèmes une habitude, tu récolteras un caractère. Sèmes un caractère, tu récolteras une destinée. »
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