[vc_row][vc_column][vc_column_text]A travers les vidéos de Nicole Sachs sur le JournalSpeak, nous entrons à présent dans le vif du sujet : comment les approches Mind/Body peuvent nous aider ? Dans les mois qui viennent, je vais vous proposer des outils complémentaires, en faisant un mix de différentes méthodes. Je compte mettre à ma sauce des exercices et des « mindset » (état d’esprit) parmi tout ce que j’ai repéré depuis un an sur les sites américains. Gratuitement, c’est ma thérapie ! En fait je vous partage ce que j’ai envie de tester sur moi même. Par contre impossible de vous mettre les exercices de Curable et autres « formations » payantes.
Ces « séances » vont former une sorte de programme que j’expérimenterai au fil des semaines et que je vous invite à essayer aussi ! J’improvise, teste, corrige et bien sûr tiendrai compte de vos retours. J’espère ainsi améliorer progressivement des outils qui seront ensuite accessibles à tous sur le site Couleurs Chroniques. Ce que je vous offre ici, ce sont des pièces de puzzle, à chacun de prendre celles qui l’inspirent, de les modifier si besoin et de les tester en leur donnant une vraie chance sur la durée. Ici c’est la régularité, les « baby steps » (petits pas) qui comptent. On ne modifie pas ses connexions neuronales et son état d’esprit en quelques jours. C’est un « entrainement du cerveau » que je vous propose, le « Brain Retraining ».
Brain retraining
Il s’agit de modifier certains de nos fonctionnements mentaux avec un objectif principal : calmer notre système nerveux hyperprotecteur. Cela prend des mois, mais ça en vaut tellement la peine et ça n’a rien de si compliqué.
L’idée de base derrière tout ce travail, c’est que la douleur est un système d’alerte qui est là pour nous protéger. C’est notre cerveau qui décide de cette douleur, en intégrant de nombreux facteurs : bien sûr des informations physiques, venant des récepteurs qui sont partout dans notre corps, mais aussi des facteurs émotionnels, psychologiques et même notre état d’esprit et nos croyances. J’en parlerai souvent dans mes prochains articles, en essayant de rassembler le plus de données scientifiques possibles sur ce sujet.
Rassurer notre « cerveau primitif »
Notre système nerveux recherche des dangers partout, c’est un mécanisme de survie. Mais il n’est pas toujours bien adapté à notre monde moderne. Notre « cerveau primitif » (expression d’Alan Gordon) peut devenir surprotecteur en dramatisant les dangers alors qu’en fait notre vie n’est pas menacée. Le stress de la vie courante, des émotions fortes, des disputes… Notre cerveau primitif peut assimiler ça à l’attaque d’une bête féroce !
Alors le but, c’est de calmer tout ça, d’apaiser notre « cerveau primitif ». Pour qu’il réduise l’intensité du signal de douleur qu’il nous envoie, voir l’arrête. C’est à nous de lui montrer qu’il n’y a pas de dangers réels, de le rassurer par la manière dont nous agissons et pensons. Il y a une phrase qui revient très souvent dans beaucoup des approches Mind/Body : juste répéter » I am safe « = « je ne suis pas en danger, je vais bien ». Envoyer ce message à notre système nerveux plusieurs fois par jour. Cela peut paraitre trop simple, et pourtant ça a un réel impact sur le long terme.
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Ces articles sont un peu comme des magazines bimensuels que vous pourriez feuilleter et lire sur quelques jours.
En voici le sommaire
20 minutes par jour + programme des mois à venir + séance 1 du « programme Couleurs Chroniques »
2 – Emotions et Douleurs chroniques + la vidéo 1 de la série « Healing Yourself de Nicole Sachs » : Combien de temps voulez vous encore souffrir ?
3 – Vidéo 2 de la série « Healing Yourself de Nicole Sachs » : un exercice émotionnel peut avoir un impact physique sur la douleur physique, et les 3 conditions pour que ça marche.
4 – Résumé de la Vidéo 3 de la série « Healing Yourself de Nicole Sachs » : l’image du ballon de plage que l’on maintient immergé.
5 – « Unresolved Emotions » par Dan Buglio : les émotions que l’on refoule, mais aussi celles que l’on met consciemment de côté et celles que l’on arrête pas de ruminer
6 – Mon témoignage : libérer ma colère
Podcast = enregistrements audio pour chaque partie.
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20 minutes par jour pour soi
Passons au concret ! Je vais partir sur la proposition de Nicole Sachs : 20 minutes par jour. C’est tout. Bien sûr on peut allonger, ajouter des méditations, de la marche et tout ce qui nous fait du bien. Mais 20 minutes c’est suffisant, pas besoin de se mettre la pression pour plus. Pas besoin de passer des heures à lire sur le sujet ou à nous torturer l’esprit. Le reste de la journée, « juste » vivre notre vie, dans le présent… et prendre quelques instants de temps en temps pour détendre les tensions dans son corps et se demander comment on va.
Ces 20 minutes, elles sont pour nous. Elles sont importantes et je compte « sacraliser » les miennes. Bien sûr vous pouvez piocher dans les outils que je vous propose pour « faire le travail », comme dit Nicole Sachs. Mais honnêtement, si un jour vous n’avez pas envie de vous prendre la tête – ou si la douleur est trop forte -, profitez en plutôt pour faire quelque chose qui vous fera du bien, vous apaisera. En évitant les réseaux sociaux (voir mon prochain article…) Se faire couler un bain et rester 20 minutes dans l’eau chaude à rêvasser. Ou s’assoir au bord d’un petit lac ou d’une rivière pendant 20 minutes et laisser ses pensées vagabonder en regardant les oiseaux, les nuages… Ces moments là, gratuits, sans but, peuvent faire un bien fou…
Programme des semaines à venir
Il y aura un nouvel article avec une « séance Couleurs Chroniques » toutes les deux semaines. Cette séance vous suggèrera des exercice à pratiquer pendant les 14 jours suivants, à vous de voir ce que vous prendrez dedans. De mon côté je les suivrai et vous donnerai mon retour la fois suivante.
J’ai déjà tout un programme en vue, en voici un aperçu :
Nous commençons donc avec Nicole Sachs et le JournalSpeak.
Pour en savoir plus sur les approches MindBody et Nicole Sachs, je vous suggère d’aller lire l’article précédent : Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 1. Le Journalspeak, c’est en fait pour moi juste le point d’entrée pour parler de tout ce qui met notre esprit en alerte : nos émotions « bloquées », nos soucis et problèmes, notre stress, nos ruminations… Et surtout comment leur faire perdre de leur toxicité en les libérant, par l’écriture notamment (ou d’autres moyens, nous en discuterons).
Nous continuerons ensuite avec l’approche « Somatic Tracking » d’Alan Gordon
Alan Gordon est le directeur du « Pain Psychology Center » à Los Angeles. Il a écrit – gratuitement- en 2017 un programme que je vous proposerai de suivre sur plusieurs mois en suivant ses 21 articles. Son approche est plus centrée sur la libération des tensions négatives dans le corps et calmer notre « cerveau primitif » dans le présent.
Enfin nous ferons plusieurs séances avec Dan Buglio, « the mindset guy » = celui qui parle de l’état d’esprit
Vous en avez déjà un aperçu dans la partie 5 de cet article : 5 – « Unresolved Emotions » par Dan Buglio. C’est selon moi une des approches les plus abouties et efficaces sur le long terme. Il nous propose un nouvel état d’esprit (mindset) pour prendre du recul face à la douleur, ne plus se crisper dessus jusqu’à l’indifférence et revenir à une vie plus active et joyeuse. Mais avant d’en arriver là, il faut, je pense, avoir intégré les outils pour savoir s’apaiser et libérer les tensions.
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Séance 1 du programme « Couleurs Chroniques »
Pendant les deux prochaines semaines, je vous propose un travail préparatoire pour la pratique du JournalSpeak proprement dit. Celle-ci durera ensuite 6 semaines. Cette séance reprend les trois grands principes proposés par Nicole Sachs : believe / do the work / be kind to yourself. Elles les explique en détail dans la Vidéo 2 de la série « Healing Yourself » (un peu plus loin dans l’article).
1 – Believe = croire
Commencer par lire la suite de cet article, avec les transcriptions / résumés des vidéos de Nicole Sachs (Healing Yourself 1, 2 et 3) ainsi que l’extrait de celle de Dan Buglio (Unresolved emotions). Et se poser la question honnêtement : est ce que je peux donner une vraie chance à ces approches ? Croire que oui c’est possible que des exercices émotionnels et psychologiques aient un impact positif sur ma douleur et autres symptômes physiques ?
En effet si on accepte assez facilement que les émotions et le stress ait un impact négatif sur notre corps, pourquoi l’inverse ne marcherait pas ? Bien sûr je ne parle pas de foi aveugle ici, juste de donner une vrai chance.
2 – Do the Work = faire le travail
Planifier les 20 minutes
Tout d’abord, réfléchir quand et comment prendre ces 20 minutes par jour. A quel moment de la journée suis-je tranquille sans être trop fatigué(e) – et ma douleur est la moins forte? Peut-être prévenir nos proches de ne pas nous déranger pendant ces 20 minutes et éviter de prendre des rendez vous à cette heure là. Ou encore prévoir de sortir dans un endroit calme. Nicole Sachs nous invite à écrire, on peut le faire aussi bien sur une feuille que dans un fichier sur ordinateur ou dans les mémos de notre téléphone ! Mais si vous préférez vous pouvez aussi vous enregistrer dans des sortes de notes audio. Enfin vous pouvez juste y réfléchir au calme et les garder dans un coin de votre tête (peut-être pas une bonne idée pour les gens qui ont mal à la tête).
Quel est mon rapport avec mes émotions ?
(en rapport avec la vidéo » Unresolved emotions » à la fin de cet article).
Répondre le plus honnêtement possible à ces questions :
Comment est ce que je gère mes émotions ? Plus précisément quelles sont celles que je libère assez facilement et celles qui bloquent en moi ? Celles que je refoule car je les ai intégrées comme inacceptables ? Celles dont j’ai conscience mais que je choisis délibérément de ne pas traiter, et que je mets de côté car trop encombrantes ou inconfortables ? Et celles au contraire qui me collent, m’encombrent, que je rumine encore et encore ou qui aggravent mon anxiété ?
Quel est le meilleur moyen pour moi de ressentir et de libérer mes émotions et tracas ? Me suffit il d’y penser et de les sentir dans mon corps ? Ai-je besoin d’en parler à voix haute, seul ou à quelqu’un ? Ou les écrire, sans filtre, sur une feuille (à détruire ensuite) ou un fichier sur ordinateur (à ne jamais sauvegarder) ?
Listes de mes émotions et tracas
Nicole Sachs les présente dans la vidéo 4 mais nous pouvons profiter de ces deux semaines pour commencer ces listes. Il s’agit de faire des listes de tous les sujets qui nous viennent à l’esprit et pourraient mériter notre attention. Tout ce que nous sentons au fond qui bloque en nous, que nous ruminons, que nous avons mis de côté et qui gagnerait à être amené à notre conscience et être « libéré ». En reprenant l’image du ballon de plage de Nicole Sachs (vidéo 3) : qu’est ce qui nous allégerait si enfin nous arrêtions de le garder au fond, de le bloquer ? Sur le moment ça peut être désagréable de le faire ressortir, mais après cela nous pèserait peut-être moins ? Pour l’instant mettre juste un mot, une idée rapide sans développer. Pas de phrase, ça peut rester très vague.
Nicole Sachs propose 3 grands domaines, donc trois listes, mais vous êtes libres de faire la ou les listes que vous voulez !
Le passé :
Tout ce qui a pu nous perturber et nous amener à des fonctionnements qui ne sont pas bons pour nous aujourd’hui. Le personnage que nous nous sommes construits et qui ne nous correspond plus. Ce qui a blessé notre estime de nous, nous fait douter, nous donne l’impression de ne pas être assez… ou de ne pas mériter … Pas besoin de mettre tous les souvenirs pénibles de notre enfance si on les a digérés !
Le stress du présent
Tout ce qui nous inquiète, nous stresse, nous énerve, nous rend triste en ce moment….
Ma personnalité
Mes traits de caractère / habitudes / fonctionnements qui pourraient être toxiques pour moi. Ils mettent mon « cerveau primitif » en alerte trop souvent ou m’empêchent de prendre soin de moi. Parmi les gens qui souffrent de douleurs chroniques, on retrouve assez souvent :
- le perfectionnisme
- une grande sensibilité
- le people pleasing, avoir peur de déplaire aux autres et les faire toujours passer en premier
- une faible estime de soi et des critiques internes trop fréquentes.
- …..
3 – Be patient, kind with Yourself = Soyez patient et gentil avec vous-même
Etre bienveillant avec soi même, et s’arrêter immédiatement quand on se surprend à se critiquer injustement. Notre douleur est réelle, notre souffrance est légitime, nous méritons de prendre soin de nous et d’aller mieux. Un des premiers conseils que ma psy m’avait donné : « Faites vous plaisir ! Trouvez chaque jour un petit plaisir, et savourez le sans culpabilité. »
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »emotions » css= ».vc_custom_1601175442431{padding-top: 70px !important;} »][vc_column]
Je ne crois pas qu’exprimer nos émotions refoulées, nos traumas et nos soucis va nous guérir miraculeusement de toutes nos douleurs chroniques. Je n’irais donc pas aussi loin que Nicole Sachs dans la « promesse de guérison ». Ce ne sont que des morceaux du puzzle, qui peuvent avoir une importance plus ou moins forte selon les personnes. Car oui, je pense que ça peut être libérateur et nous aider à nous sentir mieux. Regarder ses problèmes en face, c’est aussi prendre soin de soi (un autre article en cours d’écriture). Et surtout exprimer sa peur ou sa colère, les verbaliser à l’écrit ou à l’oral, peut leur faire perdre de leur pouvoir nocif sur notre mental et notre corps.
L’impact de nos émotions sur notre corps
Ainsi se décharger de notre colère peut nous aider à réduire des crispations et des tensions à la fois dans notre corps et dans nos pensées. Ne vous êtes vous jamais surpris à serrer les poings ou la mâchoire quand vous êtes énervés et essayez de vous contenir ? Moi oui, et bien trop souvent et pour des broutilles, et à force ça a des conséquences sur mon corps. Comme ma respiration trop rapide quand je suis en retard, que j’ai trop de choses à faire. Et mon mal de ventre et mes insomnies quand j’ai des peurs et des soucis….
Donc prendre conscience de toutes ces émotions et apaiser ensuite les tensions qu’elles ont provoquées dans mon corps, c’est aussi prendre soin de moi. Prendre soin de mon corps qui n’a rien demandé et qui doit subir bien trop souvent tous ces fonctionnements inconscients toxiques. Ce n’est donc pas la guérison que je recherche ici, mais l’apaisement. L’apaisement de mon corps et de mon esprit. Et je suis convaincue que cela a ensuite un effet secondaire positif sur le ressenti de ma douleur…
Qu’avez vous du mal à libérer / ressentir ?
Vous pensez peut-être que vous n’avez aucun problème pour ressentir vos émotions. Mais est-ce le cas pour toutes vos émotions ? Et il faut voir plus loin que les émotions évidentes du présent pour chercher tout ce qu’on n’ose pas regarder en face. Nos culpabilités, nos hontes, nos regrets, nos complexes, le sentiment d’être parfois un imposteur ou à côté de la plaque, les peurs d’être abandonné, jugé, pas à la hauteur. Ou creuser plus profond que l’émotion qui apparait pour voir ce qu’elle cache. Derrière la colère, il y a peut-être une peur plus intime, moins facile à dire. La peur de ne pas être aimé, d’être abandonné…
Parfois on se refuse de ressentir une émotion car elle ne rentre pas dans nos valeurs apprises ou notre personnage : la jalousie, de la haine contre un proche, une envie de s’enfuir…. Parfois aussi ce sont des problèmes que l’on n’a jamais osé affronter, des limites que l’on n’arrive pas à mettre, une action que l’on remet toujours à plus tard de peur de blesser quelqu’un – ou d’autres peurs.
Y a t’il des émotions que vous ruminez ?
Il y a aussi les émotions que l’on bloque dans l’autre sens, celles que l’on ressent trop, qu’on ramène encore et encore à notre conscience. La dernière vidéo de cet article, « Unresolved Emotions » de Dan Buglio, revient sur tous ces points.
Mais avant découvrons les vidéos 1, 2 et 3 de la série « Healing yourself » de Nicole Sachs. La 1 ne vous apprendra peut-être pas grand chose, c’est un rappel de la vidéo d’introduction vu dans l’article Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 1. La seconde parle très bien des émotions et c’est ici que Nicole Sachs commence à présenter son approche et les conditions pour que ça marche. La 3 mérite votre attention pour sa métaphore du ballon de plage maintenu sous l’eau…
[/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/7eHKbhhBxvs » title= »Healing Yourself (Soignez vous par vous même) – Part 1″][vc_column_text]Je ne pensais pas traduire mot à mot la vidéo de Nicole Sachs mais finalement j’ai trouvé le moyen de le faire rapidement grâce à l’option Transcription de YouTube et à Google Traduction. J’ai quand même corrigé derrière… Honnêtement cette première vidéo risque de ne pas vous apprendre grand chose de nouveau par rapport à ce que nous avions déjà vu dans Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 1. Et je mettrais les mêmes objections sur le Dr Sarno et l’idée de Guérir.
La vidéo suivante (2) est la seule que je pense vraiment utile de lire / regarder en entier.
Vous pouvez toutes les regarder avec les sous-titres en français. Si vous regardez sur un ordinateur, ouvrez la vidéo dans YouTube et allez dans paramètres => sous-titres => traduire automatiquement => et choisir le français. Certes ce n’est pas parfait mais voir et entendre Nicole Sachs est quand même intéressant… elle nous parle… alors si vous ne comprenez même qu’un peu l’anglais, tentez un peu de regarder…[/vc_column_text][ultimate_exp_section title= »Traduction de la Vidéo 1″ background_color= »rgba(56,204,226,0.3) » title_active_bg= »rgba(63,211,206,0.26) » cnt_bg_color= »rgba(93,211,207,0.17) » icon= »icomoon-the7-font-the7-arrow-29″ new_icon= »dt-icon-the7-misc-017″ icon_align= »left »][vc_column_text]
“Bonjour tout le monde. Bienvenue dans la série “Guérissez par vous-même”. Mon nom est Nicole Sachs et je vais vous faire découvrir une nouvelle approche d’envisager la guérison. J’espère que vous êtes assez disposé et ouvert pour me suivre, surtout si vous avez vraiment mal parce que je sais ce que ça fait, car je le l’ai vécu moi aussi auparavant.
Tout d’abord, laissez-moi vous en dire un peu plus sur moi et ensuite nous parlerons de cette série et de ce que nous allons faire pour vous aider à guérir de votre douleur.
Spondylolisthésis
Donc la raison pour laquelle je suis si passionnée sur ce sujet, c’est parce que j’ai commencé ce “voyage” quand j’avais 19 ans en tant que patiente souffrant de douleurs chroniques. On m’a diagnostiqué une maladie appelée spondylolisthésis qui signifie juste que j’ai des anomalies dans ma colonne vertébrale inférieure. Suite à ce diagnostic, beaucoup de médecins m’ont dit que ma vie serait fortement limitée à cause de mon état.
J’ai choisi de le regarder avec une vision plus large, pour trouver un autre chemin vers la guérison que les chirurgies, les médicaments et les traitements qui m’ont été suggérés. Et à travers ce parcours, j’ai rencontré le Dr. John Sarno avec qui j’ai ensuite travaillé pendant des années. Il m’a aidée dans mon travail de psychothérapeute ; nous discutions à NYU (New York University) quand il exerçait là-bas.
J’ai découvert une nouvelle approche pour guérir que je voudrais sincèrement partager avec vous ici, à plus grande échelle grâce à cette chaîne YouTube, ainsi que via mon livre, “le sens de la vérité”.
Douleurs chroniques
Je voudrais vous parler de ce que je pense de l’épidémie de douleurs chroniques actuelle et pourquoi je pense que cela mérite votre attention, surtout si vous êtes une personne qui souffre en ce moment. Vous savez, nous vivons dans une société de douleurs chroniques. Nous souffrons tout le temps : douleur au dos, au cou, à l’épaule, au coude, au genou, à la jambe, au pied… Et aussi syndrome du côlon irritable, fibromyalgie, migraines, maux de tête chroniques de toute sorte, problèmes de peau…. la liste est longue. Et pour tout ce qui nous fait souffrir on va nous proposer des médicaments ou traitements différents, ou peut-être même une chirurgie. Mais souvent il n’y a pas de guérison.
Une médecine incapable de nous guérir
Et voici la chose surprenante que je veux vous communiquer aujourd’hui. Il y a en fait un remède, mais ce n’est pas celui que vous attendiez. Et je le comprends parce que nous sommes des êtres humains. Je suis un être humain. Et ce qu’on voudrait en premier, c’est prendre une pilule et se sentir mieux pour de bon. Nous sommes prêts à aller à l’hôpital, peut-être même souffrir pendant un jour ou deux, mais une fois que nous ressortons, nous irions mieux.
Mais maintenant, nous découvrons en tant que société, notamment avec la crise de surdosage d’antalgiques opiacés (opioïdes), que la médecine actuelle nous laisse confus et effrayés. Attendez… Vous savez que ces choses ne nous guérissent pas, il n’y a pas de pilule qui guérit de la douleur chronique, il n’y a pas de chirurgie qui fonctionne à tous les coups.
Et si vous êtes ici et que vous m’écoutez, c’est que vous avez peut être l’intuition qu’il y a peut-être autre chose à regarder. Je suis donc ici aujourd’hui pour vous présenter la série “Guérir par vous-même”.
Des résultats réels
Ce n’est pas parce que ce n’est pas le remède auquel vous vous attendiez que cela veut dire que ça va être une torture horrible. Je ne vais pas exiger quoi que ce soit de vous que vous ne pourriez pas faire. Vous pouvez y arriver.
Dans mon cabinet je pratique cette approche tous les jours depuis des années et j’ai aidé des centaines de personnes à guérir complètement. Et j’ai influencé des milliers de personnes à suivre ce processus vers la guérison.
J’ai eu de nombreux patients qui étaient en invalidité depuis des années et qui grâce à notre travail ensemble ont pu retourner travailler à plein temps J’ai des clients qui étaient dans des fauteuils roulants et qui maintenant arrivent à jouer avec plaisir 18 trous de golf, sans douleur dans leurs genoux, jambes ou pieds. J’ai aussi accompagné des personnes qui étaient tellement handicapées par des maux de tête et migraines si forts qu’ils devaient être hospitalisés ou étaient complètement incapables de fonctionner dans leur vies quotidiennes, et qui sont maintenant sans douleur et vivent des vies libres et joyeuses.
Ainsi je suis ici aujourd’hui pour vous offrir ce cadeau.
Guérir un symptôme physique grâce à un exercice émotionnel ?
Je pense que la meilleure façon d’envisager cela est d’accepter de vous ouvrir à quelque chose de différent de tout ce que avez entendu jusqu’à maintenant. Cela commencera par une sorte d’abandon, un bel abandon parce que le désespoir mène à un abandon qui conduit à une envie de changer, de s’ouvrir. Cette volonté peut nous permettre de trouver une authenticité/vérité en nous même qui a le pouvoir de nous guérir vraiment.
Ce que je voudrais vous demander pour toute la durée de cette série de vidéos, c’est juste de m’accompagner dans ce voyage. Peut-être vous ne parvenez pas à croire qu’un exercice émotionnel puisse guérir un symptôme physique. Et je comprends bien qu’on vous l’a beaucoup répété. Alors je voudrais vous poser une question vraiment difficile. Vous pourriez m’en vouloir pour cette question, mais écoutez là d’abord et ensuite nous en parlerons plus en détail :
“Combien de temps voulez vous encore souffrir ?”.
Parce que je sais ce que ça fait de souffrir. Quand tu souffres, le monde est un endroit si sombre. Vos enfants vous paraissent moins joyeux, et votre travail est si difficile et vos relations sont si irritantes. Ce n’est pas une façon de vivre. Alors si vous souffrez d’une de ces manières ou d’innombrables autres, je vous le demande encore : “Combien de temps voulez vous encore souffrir ?”.
Vous pourriez lever la main aujourd’hui et dire “je ne veux plus souffrir. Je me fiche vraiment par quelle approche, tant que ça ne me fait pas de mal.”
Je vous le dis de tout mon cœur, ce que je vous propose dans cette série ne vous blessera pas, ne vous fera pas mal. Alors pourquoi ne pas vous ouvrir et essayer, pour vous donner une chance de changer votre vie et vous libérer de cette douleur ? Et c’est ce que je vous offre ici aujourd’hui.
ça peut marcher pour vous si vous êtes prêt à avoir l’esprit ouvert
Alors… vous avez le droit d’être encore sceptique. Vous pourriez dire que c’est impossible que ça marche pour tout le monde. Je vous répondrais alors “D’accord. Je comprend totalement. Il est possible que pour certaines personnes ça ne fonctionne pas. Mais je suis ici pour vous affirmer avec le plus d’amour et certitude possibles, que cela peut fonctionner pour vous. Il y a cette possibilité que ça vous aide, vous, la personne spécifique qui est assise à écouter cela. ça peut marcher pour vous.
Je travaille avec des gens de tous horizons, de conditions financières et ethniques variées, avec des orientations sexuelles et identité de genres différentes. Et je vous le dis, ça peut marcher pour vous si vous êtes prêt à avoir l’esprit ouvert.
Bienvenue dans la série “Healing yourself”.
Jetez un œil aux vidéos, lisez mon livre qui s’appelle “the meaning of truth” (le sens de la vérité) et je suis sûre qu’il y aura des liens quelque part sur ce site pour trouver. Et ouvrez-vous simplement à la possibilité que votre vie puisse être bien plus riche et pleine de joie. Je vous l’assure vraiment si vous êtes prêts à faire ce voyage. Alors continuez à regarder et je vous souhaite le meilleur pour votre voyage de guérison.”
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C’est d’après moi la vidéo la plus intéressante de la série, encore plus que la vidéo 4 que nous verrons dans le prochain article… En effet je voudrais ajouter que ce que Nicole Sachs explique ici sera valable pour toutes les approches MindBody que nous verrons dans les mois à venir. Ces conditions sont importantes pour tous les exercices émotionnels et psychologiques, que ce soit le JournalSpeak, le Somatic Tracking ou changer notre états d’esprit. Ils peuvent tous avoir un impact positif réel sur notre douleur.
Traduction complète de la vidéo 2
Nous voilà de retour ! Bienvenue dans la vidéo 2 de la série “Healing yourself”, avec moi, Nicole Sachs, psychothérapeute. La vidéo d’aujourd’hui s’intitule “Les trois exigences pour guérir”. Il est important que vous les compreniez toutes les trois avant d’aller plus loin.
Un exercice émotionnel peut littéralement guérir un symptôme physique.
Je vais reprendre la question que je vous avais posée dans la première vidéo : “combien de temps voulez vous encore souffrir ? ». La raison pour laquelle je continue à poser cette question plutôt inconfortable, c’est parce que l’un des principaux obstacles que vous allez rencontrer lors de ce travail est de vous convaincre vous-même qu’un exercice émotionnel puisse guérir un symptôme physique. Difficile de le croire, je comprends complètement.
On nous a tellement dit et élevé dans l’idée que nos émotions sont une chose et notre corps physique en est une autre. Pourtant vous seriez probablement d’accord sur le principe que le “ stress” peut causer des maladies telles que des maux de tête et des ulcères et d’autres choses dont beaucoup de gens se plaignent au cours leur vie, comme “je sais que je suis vraiment stressé, je me sens …X….”. Mais c’est encore difficile de croire l’inverse, qu’un exercice émotionnel peut littéralement guérir un symptôme physique.
“Oui, ça marche, ça fonctionne réellement”.
Je suis là pour vous le dire : “oui, ça marche, ça fonctionne réellement”. Vous savez, il est rare dans la vie de trouver quelqu’un qui ait autant envie et confiance de faire passer un message comme celui que je veux vous transmettre au sujet de cette approche pour guérir de la douleur chronique par vous même. Je pense que le seul moyen de pouvoir parler avec cette confiance est d’en avoir fait l’expérience par soi-même. Il y a beaucoup de choses dans la vie que tant que vous ne les aurez pas expérimentées vous même vous continuerez à dire : “oh oui ça a l’air super et je suis vraiment heureux que cela ait fonctionné pour toi et tous ceux dont tu parles. Mais tu sais… pour moi c’est différent…”
Je comprends. Mais il y a quelque chose de profond qui se passe quand vous le vivez par vous même, et c’est ce qui m’est arrivé. Et grâce à cette confiance, j’ai pu accompagner tellement de personnes dans ce processus de guérison que je suis encore plus convaincue jour après jour que c’est réel. Je le ressens aussi fort que je ressens mon corps ici aujourd’hui, on peut guérir grâce à cette approche.
Laisser votre corps être votre preuve.
Quand vous allez faire cela, vous devrez laisser votre corps être votre preuve. Parce que vous allez devoir traverser les résistances de votre mental si “intelligent” qui vous dira “ ouais… mais ça, ça ne peut pas marcher”. Alors je vous propose de lui répondre : “merci de donner ton avis” et… faites le travail !
Passons maintenant aux trois exigences pour guérir :
1 – “Believe” = croire
La première condition est de croire vraiment que vous pouvez aller mieux, donner une vraie chance. Sérieusement. Et comprendre que notre perception est notre réalité. Si vous pensez que vous êtes juste une merde, vous êtes une merde. Personne ne peut voir en vous vos pensées les plus profondes, seulement vous. Si vous sortez de chez vous en pensant “ je suis beau/belle, sexy”, vous l’êtes ! Votre point de vue sur vous-même est vraiment la seule réalité que vous vivez.
D‘autres personnes peuvent avoir des opinions sur vous. Mais franchement ce ne sont pas vos affaires ! Ce sont juste leurs pensées et leurs pensées à propos de vous sont si fugaces. Parce que la plupart des gens, nous tous en fait – il n’y a pas de honte à le dire – nous nous préoccupons seulement de nous-mêmes. Et c’est pourquoi vous avez le pouvoir ultime de guérir par vous-même, et c’est bien !
La toxicité des émotions refoulées
Vos émotions peuvent vous faire du mal, non pas lorsque vous les ressentez mais quand vous ne le faites pas. Les émotions nous dérangent, nous gênent et se mettent en travers de notre chemin dans presque tout ce que nous essayons de faire. Elles nous semblent toujours de trop, que ce soit perçu comme positif (excitation) ou négatif (tristesse) et ça ne rentre pas dans notre plan de la journée. Nous avons la liste de tout ce que nous avons à faire, et souvent (malheureusement) nous voulons juste arriver au bout de notre journée.
Ce que votre corps vous dit lorsque vous ressentez une émotion inconfortable, c’est : “écoute moi. J’aimerais avoir le droit à la parole maintenant. J’aimerais ressentir vraiment les choses.”
Mais souvent, sans en avoir conscience et par réflexe, on lui dit : “ferme la, tu me gênes. Je ne veux pas t’entendre, laisse moi tranquille”
La douleur quand on bloque ses émotions
Et ça, ça va provoquer de la douleur parce que quand nous bloquons nos émotions et leur disons “ je ne t’écouterai pas”… oh… elles trouveront un moyen de se faire entendre :
“Oh, tu ne veux pas m’écouter, alors voilà une migraine ! ça, tu l’écoutes ! Tu vas devoir arrêter ce que tu es en train de faire, tu vas prendre un médicament, éteindre les lumières et t’allonger. Maintenant j’ai ton attention !”
Tout ça peut sembler fou mais je vous promets que c’est vrai. En dévoilant et mettant en lumière ces émotions qui demandent simplement à être entendues, vous n’aurez plus de douleur. Enfin… La première condition requise pour guérir, c’est donc que vous preniez la décision (cela peut être une décision temporaire) : “ I can and will be well”. Je peux aller mieux et je vais y arriver. Je vais le penser sincèrement aujourd’hui. Et je vais juste suspendre mes doutes…
2 – Do the work : Faites le travail
La seconde condition pour guérir, c’est de faire le travail. Je vais vous expliquer clairement ce qu’il faut faire (dans la vidéo 4 => prochain article). Ne vous inquiétez pas, ne vous prenez pas la tête et ne le remettez pas en question. Laissez vos doutes de côté, pas de “oh… je ne sais pas…. pas sûre que ça marche….”. Dites “Chut… reste tranquille” à votre mental. Et travaillez ! Faites le travail que je vous demande et laissez votre corps vous montrer que ça marche. Faites votre propre expérience scientifique sur vous même.. Do the work…
La résistance au changement
La résistance de notre cerveau à changer a pour but de nous garder en sécurité dans un fonctionnement qui lui paraît sûr… alors qu’en réalité il est nocif pour nous. Cette “sécurité”, c’est de se réveiller et d’avancer dans notre journée comme d’habitude : prendre soin des enfants, travailler, promener le chien, faire à manger, nettoyer la maison… Quoi que vous fassiez, votre inconscient pense que vous êtes en sécurité, juste parce que ce sont vos habitudes et que vous faites toujours comme ça. Et votre cerveau, vraiment, veut que ça continue ainsi. Et si la douleur fait partie de votre journée habituelle, quelque chose dont vous vous préoccupez, que vous devez gérer chaque jour en faisant certaines choses… C’est devenu votre “normal” et votre cerveau veut garder ce statu quo.
Alors cette résistance est un moyen pour votre cerveau d’essayer de vous protéger. Il dit “non non non non, ne change pas des choses. Non non que fais-tu ? Tu écris dans un journal ??? Pourquoi veux tu affronter tes peurs, ta colère ? Tu veux faire ressortir que tu détestes ta mère ? Que tu ne crois pas en Dieu ? Ou que tu souhaites ne jamais avoir eu d’enfants ? Et que le travail que tu as choisi était une erreur ? Que tout ce que tu fais est un mensonge ???”
Libérer ce qui nous rend malade
Quand vous allez apprendre à mieux connaître mon approche, vous comprendrez que toutes ces choses qui ressortent à un moment donné ne sont pas forcément vraies. Mais il y a un endroit dans votre cœur et dans votre esprit où elles sont vraies pour vous. Et ces choses vous rendent malades.
Je vais vous apprendre à creuser tout cela en toute sécurité et avec bienveillance envers vous-même. Vous verrez que dès que vous l’aurez amené à votre conscience, ça va comme s’évaporer dans l’air et vous n’aurez plus besoin de ressentir de la douleur, vous ne serez plus coincé dans ces émotions sombres.
Alors faites moi confiance pour l’instant. La deuxième exigence pour guérir, c’est donc que vous fassiez le travail.
3 – Patience, Kindness and Forgiveness = Patience, Gentillesse et Pardon
La troisième condition de la guérison est la patience, la gentillesse et le pardon pour vous-même. On est souvent très patient et gentil avec les autres et vous êtes probablement assez bon dans ce domaine. Vous êtes certainement une gentille et bonne personne, vous pouvez être patient avec d’autres personnes. Mais je suis sûre que vous avez beaucoup plus de problèmes à être patient avec vous-même.
Etre patient avec nous-mêmes est la chose la plus difficile à faire. Nous sommes si durs avec nous-mêmes, nous sommes perfectionnistes. Parce que nous voulons être aimés par tout le monde. Nous voulons être bons tout le temps, faire les choses bien. Et nous voulons être approuvés par tous.
Accepter vos imperfections et vos doutes
Mais vous êtes un être humain donc par nature vous êtes imparfait. Ce n’est pas votre faute. Vous devez être patient et gentil avec vous même ! Vous devez vous pardonner vos imperfections.
Pour résumer, vous allez d’abord croire que vous pouvez aller bien (1ere condition) et vous allez faire le travail (deuxième exigence). Et la troisième exigence: vous allez être bienveillant avec vous-même quand vous vous tromperez. Parce qu’il va y avoir des moments où vous aurez l’impression que vous faites mal. Vous allez manquer un jour et vous allez douter que cela vous aidera pour de bon….
Ok ! Merci d’être humain et imparfait. Je comprend, pas de problème, ça va ! Mais continuez simplement à faire votre travail du mieux que vous pouvez. Et ne vous inquiétez pour ça, continuez juste : pied gauche… pied droit… respirez… pied gauche… pied droit… respirez…
Accepter que ça prendra du temps
Vous allez finir par vous sentir bien, vous verrez la différence dans votre corps et dans votre esprit. Mais ça prend du temps et ça demande de la patience. Alors ne soyez pas dur avec vous-même. Ne comptez pas les minutes avant d’aller mieux parce que si vous faîtes cela, vous ralentissez le processus ! ça ne sert à rien !
Vous savez, je suis vraiment impatiente. Je voudrais que vous alliez mieux tout de suite ! Mais ça ne marche pas comme ça…
Voici donc les trois exigences pour guérir. Réfléchissez-y car la prochaine fois nous allons parler de la science derrière cela. Et comment j’ai appris ceci et comment vous allez vous préparer à faire ce travail qui pourrait vous sauvez la vie. A bientôt.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »video3″ css= ».vc_custom_1601175464968{padding-top: 70px !important;} »][vc_column]
J’ai choisi de ne pas traduire l’intégralité de cette vidéo, mais bien sûr vous pouvez la regarder en entier avec les sous-titres en français. J’avais déjà donné mon opinion sur le Dr Sarno dans l’article précédent Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 1. Je me permets d’en remettre une couche aujourd’hui… Mais ça ne remet pas en question le fait que le JournalSpeak puisse vraiment nous aider…
Retour sur le Dr Sarno
Je suis un peu gênée quand Nicole Sachs parle de la Science derrière cette approche, alors qu’elle fait référence uniquement au Dr Sarno. Il y a aujourd’hui beaucoup plus de données scientifiques que cela (Nicole Sachs a fait cette vidéo en 2016). En fait je compte écrire des articles spécifiques sur un certain nombre d’études scientifiques derrière les approches Mind/Body, avec notamment l’analyse de publications dans les journaux scientifiques.
De plus le Dr Sarno est loin d’être une référence pour la communauté scientifique, même si certains reconnaissent son côté précurseur. Je préfère donc prendre mes distances par rapport à cela. Certaines de ses théories sur les causes physiologiques de la douleur chronique se sont avérées en grande partie fausses. Il impliquait notamment les muscles au départ alors qu’aujourd’hui les scientifiques sont plutôt d’accord sur une implication du système nerveux.
Un autre bé mol est que le Dr Sarno se focalisait surtout sur les émotions refoulées alors qu’aujourd’hui on élargit à tout ce qui fait ressentir un danger à notre système nerveux : stress et conflits du présents, anxiété, émotions que nous ruminons sans cesse… La vidéo suivante de Dan Buglio (un peu plus loin dans cet article) est de ce point de vue intéressante.
Une approche qui reste utile et intéressante
Cependant le Dr Sarno (et donc Nicole Sachs maintenant) ont raison de nous mettre en garde sur les émotions refoulées et les dégâts qu’elles peuvent faire en nous. Certains outils de leur approche sont vraiment utiles. Ce que je vous suggère, c’est d’élargir cet outil du JournalSpeak à tout ce qui plombe votre esprit. Tout ce que vous n’avez pas résolu et qui reste bloqué en vous, plus ou moins inconsciemment. Enfin il y a une partie de cette vidéo que je trouve particulièrement intéressante, c’est celle qui compare nos émotions à un ballon de plage…
Un ballon de plage immergé
En effet j’adore l’image du ballon de plage que Nicole Sachs développe dans cette vidéo (à partir de 4 minutes). Imaginons que nous soyons debout dans une piscine avec de l’eau jusqu’à la taille. Nos émotions refoulées (et tout ce qui nous tracasse et qu’on met de côté) seraient représentées par un ballon de plage. Un ballon à priori léger, mais qu’ici on doit maintenir sous l’eau, entre nos jambes. Nos bras, nos épaules et notre tête sont hors de l’eau et nous permettent d’agir presque normalement. Mais il y a ce ballon que nous serrons entre nos genoux, et l’idée qu’il remonte et sorte à la surface nous terrifie.
Nous avons l’impression qu’il provoquerait alors une explosion très dangereuse, ou en tout cas quelque chose de très désagréable que nous voulons éviter à tout prix. Alors il nous plombe et nous empêche de nous mouvoir facilement. Et surtout nous dépensons beaucoup d’énergie à le maintenir sous l’eau en permanence, avec l’anxiété de ce truc qui menace de remonter à la surface en permanence. Notre vie quotidienne est épuisante à cause de tout ceci, qui se fait en grande partie inconsciemment.
Quand le ballon remonte à la surface
Et pourtant… Que se passe t’il vraiment quand un ballon de plage maintenu sous l’eau remonte d’un coup à la surface ? Pendant un court instant, il va jaillir en éclaboussant tout autour de lui. Cela peut nous surprendre, nous faire sursauter et être désagréable. Mais après que fait-il? Il va flotter gentiment et calmement jusqu’à un coin de la piscine !!! Et il restera là, ballotant sur l’eau… C’est ce qui arrive vraiment !
Et il en est de même quand on laisse nos émotions et autres tracas remonter à la surface et qu’on les amène volontairement à notre conscience. Peut-être que pendant un court moment cela va être inconfortable comme une petite piqure, un pincement… mais cela ne va pas nous tuer ! De plus, si on suit la bonne approche pour s’en libérer, cette émotion a juste besoin d’être entendue calmement, une simple prise de conscience. Et ensuite on peut lui dire : « Ok, c’est compris, tu peux partir ». Imaginez comme cela peut libérer, l’énergie qu’on gagne et que l’on peut alors mettre dans notre vie…
Notre cerveau veut nous protéger… avec de la douleur
Nicole Sachs poursuit en expliquant que si nous gardons ce ballon entre nos jambes, notre cerveau perçoit un danger prêt à exploser et source d’une grande fatigue. Pour nous protéger, il produira alors des symptômes physiques, de la douleur en plus par exemple. Cela va nous obliger à nous reposer pour remonter notre énergie, et nous permettre de demander plus facilement de l’aide, avec l’empathie des gens autour de nous. Et nous envoyer dans un cadre de soins « physiques » qui lui paraît moins dangereux que de traiter nos problèmes émotionnels et psychologiques. Pourtant nous pourrions avoir de l’aide et méritons la gentillesse des gens même sans douleur. Et nous pourrions aussi nous autoriser à nous reposer en dehors de toute souffrance…
Laissons nos ballons sortir de l’eau !
Nicole Sachs nous invite donc à prendre conscience que garder le ballon sous l’eau n’est pas ce qui nous met en sécurité. Il ne donne pas un cadre rassurant pour nous sentir bien. Le travail qu’elle nous propose consiste tout d’abord à convaincre notre cerveau si protecteur que libérer le ballon ne nous tuera pas. Et que les émotions ainsi libérées finiront par tranquillement flotter jusqu’au coin de la piscine ! Elles feront toujours partie de notre histoire, de qui nous sommes mais ne dirigeront plus notre vie.
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Je n’avais au départ pas prévu de vous parler de Dan Buglio dans cet article. Je voulais le garder pour dans quelques mois, après avoir déjà bien travaillé sur les approches MindBody. Il n’est pas psychothérapeute ni médecin, n’a pas (encore) écrit de livre… Mais il aide considérablement de très nombreuses personnes, avec simplicité et bienveillance. Et surtout son approche de la douleur chronique est une de celles que j’apprécie le plus et qui me semble la plus aboutie et prometteuse. Elle n’est pas axée seulement sur les émotions mais sur l’état d’esprit, plus important pour guérir je pense. C’est le “Mindset Guy” = le gars qui parle de l’état d’esprit, son site internet s’appelle « Pain Free You ». Il sort une vidéo YouTube tous les matins et celle du 23 Septembre était pile dans ce dont je voulais vous parler : impossible de ne pas vous en parler ici.
Unresolved Emotions, Dan Buglio
Dans cette vidéo, Dan Buglio prend du recul face aux “émotions refoulées” de la théorie du Dr Sarno. Il élargit l’impact négatif que les émotions ont sur nous et notre douleur chronique à 3 types d’émotions non résolues.
Les émotions « inacceptables »
Ce sont celles que l’on bloque complètement. On les pense “inacceptables”, ou plutôt on les a intégrées comme telles pendant notre enfance ou certaines expériences. C’est le cas en particulier pour la colère et la tristesse.
La colère
Ainsi on éduque souvent un enfant pour qu’il réprime sa colère (pas de “caprice”!) . On apprend ainsi rapidement que la colère n’est pas permise, et qu’on peut se retrouver puni à cause de nos émotions. Au delà de l’éducation, il y a aussi les émotions des autres qui nous ont fait trop souffrir et que l’on a alors étiquetées comme mauvaises. Souvent ces personnes ne géraient pas suffisamment bien leurs émotions et nous en ont donné une image très négative (les colères de son père pour Dan Buglio). On peut alors décider “je n’aime pas la colère, je ne serai jamais comme ça”.
La tristesse
De même on peut nous dire de ne pas montrer notre tristesse : sois fort, ne laisse personne te voir pleurer (un signe de faiblesse inacceptable, surtout chez les garçons). Ou face à un évènement tragique : »c’est du passé, passe à autre chose », en niant notre souffrance. Nous avons appris très tôt à réprimer ces émotions car on nous a dit qu’elles étaient inacceptables dans notre famille, dans la société.
Alors on les bloque, elle ne correspondent pas à l’image que l’on veut donner de soi. Et on n’y passe pas une seule seconde. Ce sont des émotions irrésolues, refoulées, bloquées dès qu’on commence à les ressentir.
Les émotions dont on a conscience mais que l’on décide de mettre de côté
Comme le dit aussi Nicole Sachs (vidéo 2), elles nous gênent, on n’a pas le temps ou l’envie de les affronter. Alors on les “avale”, les “balaie sous le tapis”. Ce sont aussi des émotions non résolues, bloquées. Il peut s’agir de culpabilité, de honte, de regrets, de ne pas oser s’avouer qu’on s’est trompé, qu’on est déçu, qu’on ne supporte plus des gens qu’on est censé aimé…
Les émotions que l’on rumine
Nous avons tout à fait conscience de ces émotions, même trop, car on s’y accroche. Ce peut-être le cas pour la nostalgie, le ressentiment, la rancune qu’on rumine. On refuse de les laisser partir. Parfois on se dit “ si je laisse cette colère partir, ceux qui m’ont fait du mal vont s’en tirer, filer – ou je vais oublier cette personne que j’ai tant aimé”. Alors on rumine, coincé dans une histoire qu’on se raconte encore et encore, coincé dans notre tristesse / colère / regrets / culpabilité.
Pour Dan Buglio, toutes ces émotions non résolues peuvent causer du stress, une dérégulation de nos systèmes immunitaires et digestifs et divers symptômes dans notre corps. Elles peuvent aussi s’accumuler et exploser d’un coup sur nos proches.
Que faire de ces émotions ?
- Ne pas les bloquer ou les éviter en les “mettant en bouteille”. Surtout ne pas laisser s’accumuler ces émotions non résolues. Là est le plus grand danger.
- Ne pas les exprimer sans filtre sur les autres ( “vomiting”) : inutile et nocif pour eux.
- Le 3eme choix : seul, dans sa tête, sous la douche, dans sa voiture, en marchant… Se donner la permission de ressentir ses émotions, vraiment, sans tricher. Elles peuvent alors perdre de leur toxicité, se calmer, se résoudre. On peut ainsi les libérer, les laisser partir.
Pour Dan Buglio, “Emotions are safe” = les émotions ne sont pas dangereuses ! Il est beaucoup plus dangereux de les bloquer, les refouler, y résister ou s’y accrocher. Nous ne devons pas être terrifiés par nos émotions. Mais c’est surtout sur celles du présent et qui ne sont pas en rapport avec la douleur que nous devons porter notre attention. ( La suite de son avis sur le JournalSpeak dans le prochain article….)
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Mon rapport aux émotions
Je suis plutôt anxieuse et je pleure facilement, j’écoute sans problème ma peur et ma tristesse, je les accepte et les assume. Parfois même trop pour l’anxiété, je dois régulièrement travailler sur moi pour ne pas rester bloquée par mes peurs.
Mais la colère… Une des émotions que je refoule le plus est la colère, c’est certain. Pendant très longtemps c’était une émotion que je n’osais pas libérer. Elle était « inacceptable » pour moi, comme le dit Dan Buglio. Par l’éducation bien sûr, comme beaucoup d’entre nous : la colère est rarement valorisée ! Mais aussi la peur de déplaire : ah le people pleasing et le besoin d’attachement… Cependant c’est en devenant mère que je suis allée encore plus loin dans le refoulement de ma colère. A cause d’une très grande culpabilité : à chaque fois que je “pétais un câble” sur mes enfants (à force de trop me retenir et d’essayer de rester toujours et encore calme), je m’en voulais terriblement. Aujourd’hui avec le recul je pense que refouler ma colère a été un facteur aggravant de mes céphalées de tension.
Irritabilité : un effet secondaire qui m’a libéré !
J’ai testé un antidépresseur appelé Zoloft / Sertraline il n’y a pas si longtemps, à petites doses. L’idée était de calmer mon anxiété, mes changements d’humeur et par ricochet mes céphalées. Comme d’habitude, ça n’a pas eu d’impact sur mes céphalées et j’ai eu quelques effets secondaires plus ou moins agréables : vertiges, nausées… Mais un a été finalement bénéfique pour moi : l’irritabilité, ça m’a “énervé”, dans le sens où je ne pouvais plus refouler ma colère. Il y avait une agressivité en moi que je ne connaissais pas.
Heureusement j’étais souvent seule pendant cette période et pour la première fois de ma vie j’ai libéré toute la rage en moi. Mais pas par par écrit, à l’oral, en insultant et rageant sur tout ce qui m’énervait. Et ça a été vraiment libérateur… Je me suis sentie plus légère. Comme si je n’avais plus ce ballon de plage à maintenir sans arrêt sous l’eau comme dit Nicole Sachs. Alors oui, je suis convaincue que libérer ses émotions fait beaucoup de bien. Et j’ai hâte d’essayer le JournalSpeak pour voir ce que je pourrais encore libérer ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]