Alan Gordon nous invite à cultiver l’Empowerment, le contraire de la peur. Il n’y a pas de terme équivalent en français, certains utilisent « capacitation » ou « autonomisation », mais aucun de ces termes ne me paraissent porter le sens adéquat. Ce mot est en lui même tout un concept mêlant la revendication
Confiance, Courage, Prendre sa vie en main, Responsabilité, Joie
J’ose… J’avance
Impossible de trouver un équivalent en français au mot « Empowerment », le contraire de la peur et du désespoir. Ce mot est en lui même tout un concept mêlant la revendication de ses droits et du contrôle de sa propre vie à l’acceptation de soi, la responsabilisation et la confiance en soi.
Dans l’étape 14 de son programme, Alan Gordon insiste sur le côté positif de cet état d’esprit et parle même de courage joyeux, de détermination enthousiaste.
On est donc assez loin du terme « autonomisation » du ministère de la Culture français et du « Processus par lequel un patient est amené à renforcer sa capacité de décision et d’action en vue d’acquérir une meilleure autonomie dans la gestion de sa santé » .
L’Empowerment est un élément essentiel quand on décide de prendre soin de soi. C’est s’écouter et se connaitre, prendre le pouvoir sur sa propre vie, assumer ses responsabilités et ses choix, avoir du courage dans les épreuves… Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article de Madmoizelle, qui utilise le terme « empouvoirement », et à écouter cet audio de Radio Canada.
L’expérience, en particulier les petites victoires, peuvent nous aider à développer le sentiment d’Empowerment vu à l’étape 14. Alan Gordon explique comment les réussites et accomplissements, mêmes minimes, nous aident à prendre confiance en nous. Ils nous font sentir plus forts et prêts à affronter des tâches plus difficiles ensuite.
Prendre soin de soi (= Self-Care en anglais), ce n’est pas juste se faire plaisir de temps en temps en s’accordant un moment de répit. Cet article a pour but d’ouvrir des pistes, des réflexions sur ce sujet, à travers deux textes d’autrices américaines : Brianna Wiest et Laura McKowen. Ces textes
Se connaître
S'écouter = introspection
On a parfois tendance à ne jamais se poser, être toujours dans la « fuite en avant », la distraction. Ce peut être pour éviter de se retrouver face à soi même et ses problèmes, consciemment ou inconsciemment. Pourtant cette étape d’introspection est nécessaire et très utile pour pouvoir se connaitre, comprendre ses besoins et ses problèmes et pouvoir agir dessus ensuite ! Pour moi c’est donc la première étape de l’Empowerment.
Voici quelques suggestions pour se déconnecter du quotidien, prendre du recul et apprendre à se connaître. N’hésitez pas à me partager les vôtres – je pourrai les ajouter dans un futur article. Parfois l’introspection fait ressortir des sujets difficiles, perturbants : l’aide d’un psychothérapeute peut alors être très utile pour comprendre tout ce qu’ils ont provoqués en nous… et les « digérer ».
Observer son mental – Pleine conscience
Prendre du recul sur ses pensées et ses émotions, les observer avec curiosité, les écouter avec bienveillance mais sans complaisance. C’est notamment ce qu’on peut faire lors de la méditation de pleine conscience.
On les observe et on s’entraine à ne pas se laisser embarqué ni à les prendre systématiquement au sérieux. Ainsi on peut se rendre compte à quel point elles sont parfois critiques, négatives et donnent une vision déformée de la réalité. Mais elles peuvent aussi nous donner des indices forts sur un besoin qui n’est pas assez satisfait, une situation qui nous pose problème et qu’on doit affronter, ou mettre le doigt sur nos fonctionnements et conditionnements inconscients. Une prise de conscience qui est déjà un premier pas énorme !
Ecrire
L’écriture permet de ralentir notre mental et de le voir avec un peu plus de clarté. Elle est ainsi au cœur de l’approche de Nicole Sachs et de son JournalSpeak. Curable aussi propose un grand nombre d’exercices d’écriture. Beaucoup disent que c’est l’étape la plus utile à posteriori, même si c’est parfois difficile.
Se parler à voix haute
Parcours
Le JournalSpeak de Nicole Sachs – 2
[vc_row][vc_column][vc_column_text]A travers les vidéos de Nicole Sachs sur le JournalSpeak, nous entrons à présent dans le vif du sujet : comment les approches Mind/Body peuvent nous aider ? Dans les mois qui viennent, je vais vous proposer des outils complémentaires, en faisant un mix de différentes méthodes. Je compte mettre
Le Programme « Pain Recovery » Partie 18
Alan Gordon parle des réponses conditionnées qui se mettent très souvent en place quand on souffre de symptômes chroniques. Il explique qu’il est fréquent que notre cerveau associe par erreur un signal de danger à une activité qui n’en présente pas en réalité – ou pas tant que ça. Alan
Comprendre ses besoins, fonctionnements et conditionnements
S' aimer et se faire confiance
Alan Gordon nous invite à réfléchir à nos motivations, pourquoi suivons nous son programme ? Avant de rentrer dans les méthodes concrètes dans les étapes suivantes, nous pouvons prendre un moment pour réfléchir à la manière dont nous nous traitons. Avons nous de la bienveillance, de l’amour envers nous même?
Comment s’apaiser face à l’incertitude, quand on doit prendre des décisions qui nous paraissent importantes ? Le doute peut fortement mettre notre cerveau primitif en alerte, il peut donc être important de le rassurer. Alan Gordon nous rappelle que dans une immense majorité des cas, nos choix n’auront pas autant
Assumer
Prendre soin de soi (= Self-Care en anglais), ce n’est pas juste se faire plaisir de temps en temps en s’accordant un moment de répit. Cet article a pour but d’ouvrir des pistes, des réflexions sur ce sujet, à travers deux textes d’autrices américaines : Brianna Wiest et Laura McKowen. Ces textes
Relâcher la pression
Calmer le système nerveux - et laisser le cerveau "digérer"
A trop vouloir aller mieux, on peut s’en sans rendre compte se mettre énormément de pression, en particulier si on est de nature un peu perfectionniste, très exigeant envers soi même. Mais si on est en permanence focalisé sur nos symptômes physiques, sur la recherche d’infos ou sur ce qu’on devrait mettre en place pour aller mieux, c’est l’effet inverse qui risque de se produire.
Et si on est il est facile de basculer toute notre attention et notre énergie dans notre projet d’aller au mieux, et d’en faire trop. Se mettre trop la pression peut nous mettre dans un état d’hypervigilance constant. C’est le contraire de l’impression de sécurité qui est si importante pour calmer notre système nerveux !
Déconnecter et se foutre la paix - "Non time"
Il peut être utile de se bloquer régulièrement de larges plages de déconnexion. Arrêter de se prendre la tête, relâcher toute pression de contrôle ou de guérison. Et aussi éteindre tous les écrans, se couper des réseaux sociaux, des injonctions de toutes sortes, que ce soit sur internet, des livres, des conseils de notre entourage – ou de Couleurs Chroniques !
Ne rien faire, laisser son cerveau se reposer… C’est aussi le principe du Niksen néerlandais. : l’art de ne rien faire.
Ou du « Non Time » : un temps seul, tranquille que l’on se réserve loin de l’agitation du monde et des demandes de toutes sortes. Il peut augmenter ensuite notre créativité. Steve Jobs et Albert Einstein en étaient des adeptes…
Revenir à notre vie, au présent
Un « Black-out » pour retrouver le présent et revenir à la vie, la notre, ici et maintenant : ouvrir grands les yeux, écouter pour de bons nos proches, savourer ce paysage, ce plat, cette musique ou ce silence, ce câlin avec notre enfant, ce sourire. Tous ces petits moments de bonheur qui vont nous échapper si nous n’y faisons pas attention. Etre dans le présent, en conscience et douceur, avec toute son attention. Aucune pression, juste la liberté de faire ce que l’on a envie, de se faire plaisir, de s’amuser d’un rien… ou de se reposer, pour de bon, avec joie, et sentir le temps ralentir et nous apaiser.
Sur le long terme, c’est rarement bon de passer une grande partie de ses journées dans les groupes Facebook de soutien tout en lisant des tonnes de livres sur la douleur et l’anxiété. Le danger est surtout de se plaindre et de s’informer en permanence sans essayer de mettre réellement en pratique ce qui pourrait nous aider. Et de passer à côté de notre vie.
Mettre en application
Il y a une énorme différence entre avoir les connaissances sur ce qui pourrait nous faire de bien et l’application au quotidien en vrai, jour après jour.
Prenons comme analogie l’apprentissage du vélo ou de la natation. Il ne suffit pas de lire de nombreux livres ou regarder des vidéos sur l’apprentissage de ces activités pour les maitriser. On ne peut pas échapper à l’étape où on se jette à l’eau ou monte sur son vélo. Les débuts sont rarement simples, on ne réussit pas du premier coup. On perd l’équilibre, on tombe, on boit la tasse.
Mais ça vaut la peine de persévérer et de dépasser ses peurs et ses critiques. En effet on progresse peu à peu, ça devient de plus en plus naturel et on finit par maitriser et prendre du plaisir dans ces activités. Il en est de même pour la méditation qui ne porte ses fruits que si on la pratique très régulièrement, sans pression de résultat.
Beaucoup des outils que nous présentons ici ne vous aideront que sur le long terme et si vous les intégrez dans votre quotidien. C’est lorsqu’ils deviennent naturels, des habitudes auxquelles vous ne pensez plus, qu’ils seront le plus efficaces. Savoir s’écouter, se relaxer, accueillir ses émotions, prendre soin de soi, se connaître… : ce sont des habitudes de vie et non des remèdes qui nous guériraient en quelques jours.