Cet article a pour but de vous faire découvrir la communauté MindBody anglophone à travers quelques exemples. Depuis plus de 18 mois je partage en effet dans le groupe Facebook Couleurs Chroniques des articles publiés sur les réseaux sociaux par différents acteurs de l’approche MindBody, avec leur traduction – et mes commentaires et mon expérience. Il y a une communauté très riche dans ce domaine, avec un état d’esprit que j’apprécie beaucoup: bienveillance, espoir, soutien, l’envie d’aller mieux avec des outils concrets. C’est inspirant et bon pour l’Empowerment !
Neuroscience
Aujourd’hui je ressens l’envie de m’intéresser plus à la Neuroscience. Je vais donc être moins centrée sur l’approche MindBody. Je ne la renie pas, j’y reviendrais certainement, et je tenais à la présenter dans Couleurs Chroniques – d’où cet article. Mais là je veux creuser comme je le peux ce que l’on sait des mécanismes de la douleur chronique dans le système nerveux et le cerveau. Et il y a notamment ce concept de « douleur neuroplastique » ou nociplastique qui m’intrigue beaucoup. Je veux avoir d’autres sources pour essayer de mieux comprendre. Mon côté « scientifique » ressort !
MindBody et modèle BioPsychoSocial
Les posts qui suivent sont axés sur la psychologie, nos pensées, notre état d’esprit, nos croyances et comment nous voyons la douleur. C’est ce qui est au cœur de l’approche MindBody. Mais le modèle BioPsychoSocial reste fondamental pour moi : les facteurs psychologiques ne sont qu’une partie de ce sur quoi on peut agir.
Les facteurs physiques sont bien sûr aussi importants, et je rappelle que la consultation d’un médecin est absolument essentielle -voir vitale- quand on ressent une douleur. L’approche MindBody vient compléter la médecine, absolument pas la remplacer ! Et elle cherche à apaiser autant le corps que l’esprit, dans une approche globale qui les considèrent aussi comme intimement liés.
Enfin les facteurs sociaux ont aussi un impact : comment notre douleur est reconnue, accueillie par les autres, compte. Les relations difficiles, des problèmes professionnels ou le manque de connexion aux autres, l’isolement… Tout cela peut influencer comment on se sent.
Pour plus de détails, voir la page d’accueil de Couleurs Chroniques et la page Infos, notamment la partie MindBody.
Groupes Facebook
Cet article contient des posts « publics » que j’ai particulièrement appréciés. Mais je fais partie de plusieurs groupes privés où beaucoup de personnes se partagent des infos et des outils. Dans chacun, il y a toujours dans les administrateurs du groupe un psy ou un médecin reconnu de l’approche MindBody, qui répond régulièrement dans les commentaires.
En plus de ceux qui suivent, je suggère aussi le groupe d’Alan Gordon, « Tell me about your pain community ». C’est le groupe associé au Podcast du même nom, dont j’ai traduit récemment un épisode, ainsi qu’au livre The Way Out.
YouTube
Sur YouTube, il y a aussi une chaîne que j’apprécie particulièrement, celle de Dan Buglio : Pain Free You. Ce coach a su évoluer avec les connaissances de la science et continue à se former dans ce sens. Ses vidéos quotidiennes sont un support intéressant, à la fois pragmatiques, simples et pleines de bienveillance.
Les limites de Facebook
J’ai décidé de rassembler dans cet article 18 posts que j’avais traduits dans le groupe Facebook privé Couleurs Chroniques. Facebook est un outil utile et intéressant mais je n’ai pas complètement confiance. Je sais que je peux perdre mon compte à tout moment et tout ce que j’ai pu y publier, c’est malheureusement arrivé récemment à une amie.
Et il est difficile de s’y retrouver dans tous les posts publiés après plus d’un an. Enfin je comprends ceux qui n’aiment pas ces réseaux sociaux qui captent notre attention pour la revendre, j’en avais parlé dans l’article Ecrans et réseaux sociaux.
Alors voilà un condensé pour vous donner une idée de ce que propose l’approche MindBody sur les réseaux sociaux. Comme d’habitude je serais ravie d’avoir vos retours, ce que vous aimez comme ce qui vous irrite ou laisse perplexe…
Ouverture et Esprit Critique
Je vous invite à aborder cette approche MindBody avec à la fois ouverture d’esprit et recul. Commencer avec curiosité et envie de comprendre, sans à priori. Mais il me parait aussi important de savoir prendre du recul, avec bon sens et esprit critique. Je ne veux mettre rien ni personne sur un piédestal, ni faire de publicité. Le but est ainsi de donner les points positifs et négatifs. Bien sûr je serais ravie d’avoir aussi vos avis, vos doutes et vos critiques constructives, mais aussi vos espoirs et inspirations.
Comprendre et mettre à notre sauce
A force de lire des témoignages positifs sur ces approches, je suis convaincue qu’elles ont des choses intéressantes à nous offrir. J’ai lu tant de personnes expliquer qu’elles vont mieux que je pense que ça vaut la peine de les étudier et de les mettre à notre sauce !
Il y a ici l’espoir que « Couleurs Chroniques » parvienne à proposer une version pragmatique et efficace de ces approches. Il s’agit notamment de mettre en avant ce qui commence à être validé par la science et de prendre nos distances sur certaines théories et pratiques qui paraissent moins « sérieuses ».
En effet aujourd’hui il y a de vraies preuves que les approches basées sur la psychologie peuvent aider un grand nombre de personnes souffrant de douleurs chroniques, voir l’article Douleur et Cerveau 2 – Comment les psychologues peuvent aider à traiter la douleur chronique.
Cependant il est possible que certaines des traductions suivantes vous surprennent ou vous perturbent si vous ne connaissez pas cette approche. Votre premier réflexe sera peut-être de tout rejeter. Je ne peux que vous suggérer de garder l’esprit ouvert, de vous laisser le temps de voir vraiment de quoi il s’agit et de donner une chance à ces outils.
A chacun de voir ce qui l’inspire
Ne pas tout voir en noir ou blanc mais que chaque approche peut amener une piste d’une couleur nouvelle. Ne garder que ce qui vous parait utile dans votre cas et vous semble cohérent. Enfin il faut aussi garder en tête que l’esprit américain valorise l’optimisme et la mise en avant, avec parfois une certaine exagération. Pour nous ce peut être autant motivant que crispant. L’esprit français me semble souvent beaucoup plus réaliste et critique, parfois pessimiste. A nous de trouver le juste milieu!
Curable
« Curable » est une application américaine pour téléphones et ordinateurs pour les personnes qui souffrent de douleurs et autres symptômes chroniques. Elle est basée sur des connaissances scientifiques, avec des neuroscientifiques, psychologues et médecins dans son équipe de conseil.
Je trouve qu’elle contient beaucoup d’infos et d’outils intéressants et variés, couvrant de nombreux domaines : connaissances, témoignages, méditations, exercices d’écriture et de réflexion, et surtout de « brain retraining » = réentrainement du cerveau. C’est très proche de La Thérapie de Reconditionnement de la douleur d’Alan Gordon (qui participe activement à Curable) validée récemment par une étude contre Placebo (j’en parle souvent dans Couleurs Chroniques).
Mon avis sur Curable
Je ne reçois aucune reconnaissance ou compensation de Curable. Mon but ici n’est pas de leur faire de la « pub » mais je pense que certaines infos valent la peine d’être partagées. C’est Curable qui m’a fait découvrir l’approche MindBody américaine, je l’ai utilisée de Novembre 2019 à Novembre 2020, et elle m’a beaucoup aidée. Je l’ai reprise récemment pour voir comment elle évoluait.
Cependant Curable est uniquement en anglais donc ne s’adresse pas à un public francophone. C’est particulièrement embêtant pour les méditations, podcasts et témoignages. De plus le parcours de progression est parfois confus, sans cheminement clair ni moyen d’avoir accès à toute la bibliothèque d’un coup pour choisir. L’appli ne débloque en effet qu’une activité à la fois, on ne sait pas sur quoi on va tomber.
Enfin les exercices d’écriture peuvent nécessiter de pouvoir ensuite en parler avec quelqu’un, un psy par exemple. Seul ça peut être compliqué… En tout cas pour moi ça ne suffisait pas, ça n’a été qu’un point de départ.
Un groupe Facebook inspirant
Le groupe Facebook de Curable, accessible seulement à ceux qui ont acheté l’application, est particulièrement riche en infos et témoignages utiles. Il crée une vraie communauté positive et inspirante. Il a été très utile pour moi quand j’ai commencé Curable en 2019 et que je découvrais toute l’approche MindBody.
J’y ai particulièrement apprécié les interventions régulières de David Clarke, un des médecins conseillers de Curable, président de la Psychophysiologic Disorders Association et auteur notamment de They Can’t Find Anything Wrong!
Je ne peux pas vous partager le contenu de Curable en détail puisque c’est contraire à leurs conditions de vente. Mais je peux partager certains de leurs Posts Facebook en les traduisant car je les trouve souvent bien faits et inspirants. A vous de voir si ça vous parle ou non !
COMME TOUTES LES EXPÉRIENCES SENSORIELLES QUE NOUS AVONS, LA DOULEUR A COMME ORIGINE LE CERVEAU 🧠
« Pourquoi est ce si important à connaître (que la douleur vient du cerveau)? Parce que lorsqu’on souffre de douleurs chroniques, on peut apprendre à CALMER les centres de douleur du cerveau en lui expliquant (encore et encore) que l’on est en sécurité. »
« 3 Vérités sur la Douleur :
1- La douleur est un signal de danger qui peut être activé par BEAUCOUP de choses, incluant mais ne se limitant pas à des dégâts structurels
2- La douleur elle-même n’est pas dangereuse, c’est simplement un SIGNAL destiné à attirer votre attention sur quelque chose que votre cerveau CROIT potentiellement dangereux (comme une menace physique ou émotionnelle)
3- La douleur est une SENSATION. Comme tout autre sensation, elle peut fluctuer, monter et redescendre. Même quand la douleur est chronique, elle n’est pas statique ou permanente. Elle est toujours en train d’évoluer, de se modifier et de changer de forme.«
« Comprendre ces vérités sur la douleur est important pour en guérir. L’une d’elles vous surprend-elle ou vous fait-elle ressentir différemment la douleur ? »
VOTRE CORPS N’A PAS ESSAYÉ DE VOUS FAIRE MAL, IL A ESSAYÉ DE VOUS PROTÉGER
« Le rôle fondamental de la douleur chronique (et d’autres symptômes chroniques comme la fatigue) est de vous protéger de quelque chose que votre cerveau et votre système nerveux ont perçu comme dangereux.
Une fois que vous pouvez voir votre douleur comme une forme de protection plutôt qu’une attaque, cela devient une expérience moins désagréable. Si vous avez peur de votre corps ou si vous en êtes frustré, cela ne fait que provoquer une réponse plus protectrice et la douleur ou les symptômes augmentent. Pour réduire la douleur, vous devez réduire la PEUR de celle-ci (et de votre corps !) »
Comment la douleur chronique conduit à de nouvelles voies neuronales :
Le système nerveux « pratique » l’activation de la douleur encore et encore
L’activation de la douleur devient de plus en plus rapide et efficace
Le seuil d’alarme pour déclencher la douleur devient plus sensible, activant la douleur plus fréquemment
Le cycle continue jusqu’à ce que des « voies neuronales de la douleur » deviennent des habitudes apprises
« Le système nerveux est exceptionnellement plastique, ce qui signifie qu’il peut facilement prendre des habitudes. La douleur fait partie de ces habitudes.
Heureusement, il est possible de commencer à enseigner de nouveaux « tours » à notre système nerveux. La joie, le jeu, la gratitude et l’activité physique sont de puissantes habitudes qui libèrent des composants chimiques naturels pour soulager la douleur. Plus ces NOUVELLES habitudes sont pratiquées, plus elles s’intégreront facilement dans le système nerveux. »
« La manière dont nous pensons à la douleur peu changer comment on la ressent
C’est le fondement de la Thérapie de Reconditionnement de la Douleur (PRT). La façon dont nous pensons à la douleur peut être utilisée pour changer la façon dont nous en faisons l’expérience et la ressentons.
Cela ne signifie pas que vous devez avoir des « pensées parfaites » sur la douleur pour guérir. Tout ce dont vous avez besoin c’est de prendre conscience de vos pensées, de les améliorer et de répétitions.
Pouvez-vous rendre vos pensées 2% moins effrayantes aujourd’hui ? 2% plus optimistes ? 2% plus concentrées sur des aspects de votre vie non liés à la douleur ? 2% plus concentrées sur des sensations agréables dans votre corps ?
Oui, vous le pouvez! 🌟 »
« Aller mieux / guérir, ça ne se mesure pas sur l’intensité de la douleur qui est présente, mais sur à quel point on s’en soucie moins »
Petit rappel amical: moins vous vous souciez de votre douleur ou de vos symptômes, plus vous irez mieux.
C’est parce que la PEUR alimente la douleur chronique et maintient l’amygdale en mode combat / fuite, envoyant des signaux de danger (la douleur) pour vous alerter. Lorsque vous n’êtes pas hyper focalisé sur vos sensations de douleur, cela envoie un message puissant au cerveau que vous êtes en SÉCURITÉ. C’est l’antidote ultime à la peur !
Parfois, il peut être très difficile de cesser de se préoccuper de sa douleur. Elle est trop inconfortable. S’inquiéter de sa douleur est une réaction totalement naturelle (et primitive).
Cependant, lorsque la douleur devient chronique, il est important de comprendre que beaucoup de ces signaux de douleur sont simplement des signaux d’alarme qui ont été programmés et que vous POUVEZ les désactiver. Cela prend juste de la patience et du temps, et surtout, de l’INDIFFÉRENCE aux résultats de vos efforts sur le court terme.
À quoi ça ressemble de moins se soucier de votre douleur ?
C’est croire que la douleur n’est qu’une sensation et qu’elle n’est pas forcément dangereuse.
C’est vivre votre vie comme si la douleur n’était pas là. Cela peut être difficile, mais il est très fréquent que c’est lorsque les gens portent leur attention sur d’autres choses et s’engagent dans une activité qu’ils remarquent après coup que leur douleur a diminué. C’est parce qu’ils ont envoyé un message à leur cerveau qu’ils vont bien et qu’il n’y a pas besoin d’une fausse alarme.
Des pensées comme « ça va », « je suis en sécurité » ou « peu importe », ont un impact très fort. Il peut sembler impossible de répondre avec ce genre d’indifférence, mais essayez-le et voyez comment cela se passe.
Lorsque vous CROYEZ vraiment que vous êtes en sécurité et que votre douleur ne signifie pas qu’il y a un danger réel, vous cessez de vous en soucier autant. Vous reprenez votre pouvoir, et il n’y a vraiment pas de meilleur marqueur de guérison que celui-là. »
Mon expérience
J’aimerais vous donner un peu d’espoir grace à mon expérience. Ne plus me soucier de mes douleurs à 95% du temps, c’est le signe clair qu’aujourd’hui je vais beaucoup mieux. Je vous souhaite à tous de vivre la même chose.
Peu importe les sensations, elles n’ont plus qu’un impact minime sur ma vie, je vis ma vie comme si la douleur n’était plus là. Et les « crises » qui subsistent ne durent jamais très longtemps, elles ne me font plus du tout peur, je les traverse sereinement. C’est le résultat de 2 ans de travail qui ont commencé avec Curable…
Evitez de tenir un journal de vos symptômes
Je suis toujours surprise de voir des personnes conseiller de noter chaque jour l’intensité de nos symptômes, d’en tenir un journal détaillé, ou pire d’y ajouter tous les déclencheurs possibles. Et je vois aussi des applications pour Smartphone qui font ça.
Bien sûr au début, on cherche à comprendre, à suivre, et les médecins peuvent nous le demander. Et ça peut être utile pour l’enquête médicale initiale. Si ça permet de trouver la cause de la douleur et de la soigner, c’est bien sûr génial. Mais après des mois, des années, quand on a fait en vain le tour de tous les médecins, je pense que ça devient contreproductif, ce « journal de la douleur ».
le danger de se focaliser sur ses symptômes
Continuer à se focaliser sur ses symptômes peut renforcer nos conditionnements, ajouter de l’huile sur le feu de notre douleur (la peur comme carburant de la douleur). Et ça conforte notre cerveau qu’il est important de continuer à nous envoyer de la douleur car il y a tous ces déclencheurs dangereux dans notre vie… Comme le dit ici Christie Uipi :
« Plus vous vous concentrez sur quelque chose, plus votre cerveau comprend que c’est important. »
Mieux vaut tenir un journal de gratitude, de nos petits bonheurs, de nos victoires, de nos rêves, de nos « 3 kiffes par jour »…
Traduction du post de Curable partagé ci-dessus, par Christie Uipi (Elle apparait aussi dans le programme d’Alan Gordon et dans l’article Podcast avec Christie Uipi – L’importance de savoir dire « NON » pour guérir):
« Sortir de la douleur implique d’apprendre que vous n’avez pas à la suivre/surveiller chaque minute de votre journée:
Plus vous vous concentrez sur quelque chose, plus votre cerveau comprend que c’est important.
Afin de sortir de la douleur, concentrez-vous sur ce que vous voulez le plus, comme :
– la joie
– le mouvement
– les sensations positives
– la créativité
– le rire
– le calme
Vous n’avez pas besoin de surveiller vos symptômes pour qu’ils s’améliorent. En fait, cela les alimente et encourage même votre cerveau à émettre ces signaux de douleur (c’est assez paradoxal, n’est-ce pas ?)
S’il vous est difficile de vous concentrer sur autre chose, essayez de le faire par petits incréments au cours de votre journée. Même seulement 5 minutes de concentration douce sur votre respiration ou une autre sensation positive dans votre corps créeront de nouvelles voies neuronales et réduiront les symptômes au fil du temps.
Donnez-vous la permission d’arrêter de surveiller vos symptômes.
Vous pouvez vous détendre, et vous êtes en sécurité. 💜
Mon cerveau se sent en sécurité quand …. ?
Ce post de Curable représente un des points importants de la Thérapie de Reconditionnement de la Douleur : que le cerveau se sente en sécurité. Je travaille beaucoup là dessus maintenant. J’observe quand je me sens en sécurité et pourquoi. Et ce qui me ramène de l’insécurité. Pourquoi et comment y réagir ?
Je privilégie tout ce qui me fait me sentir en sécurité, et à chaque évènement « stressant », c’est à dire qui me fait sortir de la sécurité, j’observe ce qui se passe en moi. J’essaie de prendre du recul, de rester calme, de comprendre et de calmer mon système nerveux. Mon nouveau Mojo :
« C’est chiant mais ce n’est pas dangereux. Je suis en sécurité. »
Après plusieurs semaines, ça marche, je me sens plus sereine, mon cerveau se sent plus en sécurité. Les aléas, déceptions, problèmes du quotidien ont de moins en moins d’impact sur cette impression de sécurité. Mes conditionnements nocifs aussi – c’est le plus difficile mais le plus utile pour moi.
Est ce que ça peut marcher pour vous ? Je n’en sais rien, mais si vous essayez, je serai ravie d’avoir votre retour, qu’il soit positif ou négatif.
Traduction du post de Curable
» Quand est ce que votre cerveau se sent en SÉCURITÉ ? Vous pouvez en apprendre beaucoup sur vous-même et même sur votre douleur ou vos symptômes en faisant ce petit exercice.
Votre cerveau se sent-il en sécurité lorsque vous êtes à la maison ?
Votre cerveau se sent-il en sécurité lorsque vous êtes au lit ?
Votre cerveau se sent-il en sécurité avec une certaine personne ?
Une fois que vous avez rempli le blanc, posez-vous la question suivante : Pourquoi est-ce que mon cerveau se sent en sécurité ? Qu’est-ce que ce lieu/personne/environnement/situation m’apporte ? De quoi me protège-t-il ?
Vous pouvez répéter cela autant de fois que vous le souhaitez. Peut-être remarquerez-vous un thème commun ou apprendrez-vous des moyens de cultiver davantage cette sécurité. «
« Vous n’êtes pas cassé »
Un nouveau Post par Curable, avec cette phrase que je retrouve souvent : « You are not broken ». Et l’idée derrière, c’est qu’il n’y a pas à chercher à « réparer » quelque chose de cassé chez nous. Et que se sentir cassé, brisé, peut générer beaucoup de peurs, de colère et de désespoir, nocifs à long terme…
Voici la traduction intégrable du Post :
« Vos pensées et croyances sur vous-même et votre corps ont littéralement un impact direct sur votre douleur physique.
Comme le dit @therealdoczoff, « La douleur est à la fois physique et émotionnelle 100% du temps. Les émotions que vous ressentez affectent toujours les sensations de votre corps. »
Si vous croyez que vous êtes brisé, quelles émotions cela crée-t-il en vous? Très probablement des sentiments de tristesse, de désespoir, de frustration et de colère. Il n’y a pas de danger à ressentir ces émotions de temps en temps, mais si vous les ressentez constamment à cause de cette croyance limitante, cela ne favorise pas votre guérison.
Bien que vous puissiez vous SENTIR brisé à cause de votre douleur, rappelez-vous régulièrement que vous êtes pleinement capable de guérir et que c’est en fait une réaction très humaine de ressentir de la douleur. Il y a tellement de gens qui se sont complètement rétablis de la douleur chronique en faisant le travail de recâbler leur cerveau et leur système nerveux. Vous pouvez également.
Vous n’êtes pas cassé. Vous avez simplement un corps qui réagit aux émotions, aux situations ou au stress, car votre cerveau les interprète comme dangereux. Ceci est réversible. 💚
« Pardonnez-vous. Votre douleur n’est pas de votre faute. »
MyTMSJourney - Dani Fagan
Dani Fagan est une prof de yoga anglaise qui a créé le site myTMSjourney.com. C’est un site très complet qui fourmille d’informations utiles. Il y a un lien pour une traduction automatique en Français, même si ce n’est pas parfait, c’est déjà pas mal.
Elle propose des séances de Yoga doux spécifiquement pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, basées notamment sur l’approche MindBody.
Le programme d’Alan Gordon
Elle a en effet guéri de maux de dos sévères grâce à cette approche. Elle explique notamment dans son site qu’une des première étapes de sa guérison a été le programme « Pain Recovery » en 21 étapes d’Alan Gordon. C’est aussi un programme que j’ai mis en avant dans Couleurs Chroniques et entièrement traduit dans ce dossier.
Journaling
Elle est aussi très proche de Nicole Sachs (voir le prochain chapitre) et participe à certaines de ses retraites avec une de ses séances de Yoga. Elle a beaucoup pratiqué le Journal Speak proposé par Nicole Sachs. Son site suggère ainsi plein d’idées pour amorcer une séance de journaling.
Les posts Facebook de Dani Fagan sont aussi souvent très intéressants. C’est certainement la page que je suis encore aujourd’hui avec le plus de régularité. En voici donc quelques uns traduits pour vous donner une idée.
Mais avant une vidéo sur le pouvoir de notre cerveau, qu’elle a partagée dans son groupe privé Facebook, et qui m’a complètement bluffée :
C’EST LE CERVEAU QUI EST À L’ORIGINE DE TOUTES NOS SENSATIONS, PLAISIR OU DOULEUR.
Cette vidéo en donne un exemple stupéfiant 😲
(Les sous titres en français sont bons)
Voici mon post préféré, je le garder précieusement (j’en ai besoin), et je vous traduis :
» RALENTISSEZ
Je pense que c’est probablement la chose la plus importante de tout ce qui aide à guérir.
Si nous pouvions apprendre à ralentir nos esprits surstimulés, nos traits perfectionnistes, nos cerveaux pressés et procrastinant qui pensent trop, notre état hypervigilant, nos envies de guérir dès la première fois et aussi vite que possible, TOUT se réglerait et guérirait beaucoup plus vite.
Plus nous ralentissons, plus la guérison est rapide. Un paradoxe un peu déconcertant, non?
Éteignez votre téléphone, éteignez les nouvelles, allongez vous, faites une promenade, méditez, concentrez-vous sur une seule chose simple à la fois et essayez de voir les détails et la beauté de choses plus simples au lieu de tout faire à la fois à la vitesse de l’éclair .
Vous pouvez influencer le rythme de votre guérison et votre système nerveux vous en remerciera.
Prenez une longue respiration lente par le ventre, détendez vos épaules, détendez votre visage et desserrez votre mâchoire.
Rrrrrrrraaaaaallllllleeeeennnnntttttiiiiiiiissssssssssseeeeeezzzzzzzzz ❤️.
Se sentir en sécurité = « safe », le plus important
« Dans l’approche MindBody,
je n’ai pas besoin d’essayer plus dur,
mais de me sentir plus en sécurité.
Répétez le vous encore ».
« Je vois que les gens sont un peu perdus par toutes les informations que l’on trouve pour guérir grâce à l’approche MindBody, en particulier avec des enseignements apparemment parfois contradictoires de chaque spécialiste.
Je l’ai ressenti aussi parfois, mais bien que chaque personne ait une approche légèrement différente, elles tendent toutes vers le même résultat.
Nicole Sachs vous enseigne que les émotions ne sont pas dangereuses et qu’elles peuvent être ressenties et exprimées en toute sécurité.
Alan Gordon vous apprend que vos sensations physiques alarmantes sont sans danger (safe).
Dan Buglio vous enseigne qu’un état d’esprit d’indifférence est la clé pour se sentir en sécurité avec les symptômes.
Le Dr Dan Ratner élimine vos doutes (peur) afin que votre système nerveux se sente en sécurité.
Curable vous enseigne la neuroscience validée derrière les symptômes chroniques pour renforcer la confiance et dissiper la peur à propos de la médecine MindBody.
Je vous enseigne que les mouvements doux sont sûrs et comment créer la sécurité dans votre corps et votre esprit grâce à la méditation et la respiration.
SE SENTIR EN SÉCURITÉ EST LE PLUS ESSENTIEL !
Par exemple:
Certaines personnes n’ont peur que des symptômes, quand elles se débarrassent de cette peur, la douleur s’en va…
Certaines personnes ont tellement d’émotions refoulées que leur cerveau se sent si menacé qu’il ne les laisse littéralement pas les ressentir. Quand ils laissent leurs sentiments faire surface, la douleur s’en va…
Certaines personnes craignent un « vrai » diagnostic (une cause structurelle grave), doutent complètement de l’approche MindBody, de sorte que leur système nerveux est bloqué dans un cycle peur > douleur… jusqu’à ce que ce doute disparaisse, puis leur douleur s’en va…
Certaines personnes craignent le mouvement et sont paralysées par la peur de se casser. Une fois qu’ils adoucissent leur esprit et prennent les choses avec lenteur, leur corps et leur esprit se sentent en sécurité et leur douleur s’en va…
Chacune de ces approches nous aide à renforcer le sentiment de sécurité et chacune est importante. Il est probable que vous ayez un mélange de certaines ou de toutes ces peurs, comme moi.
C’est votre système nerveux qui conduit ici, et il n’a aucun moyen de savoir si vous êtes réellement menacé sans votre aide. Il n’y a que vous qui puissiez lui amener ce sentiment de sécurité.
Se sentir en sécurité avec nos émotions, en sécurité avec nos symptômes et en sécurité dans notre corps conduit à la guérison des symptômes chroniques. C’est un processus de dépouillement de ses peurs. S’il vous plaît, faites-lui confiance.
Est-ce que cela vous aide? Je sais que c’est difficile, je suis là avec vous ! ❤️❤️
Dani Fagan commente « The Way Out »
(J’écrirai aussi un article sur The Way Out pour Couleurs Chroniques, mais je ne veux pas me mettre de pression sur la date. C’est une telle mine d’informations et d’outils que je compte prendre mon temps, et le faire certainement en plusieurs fois. »
Extraits du post original de Dani Fagan :
« Voici ma critique du nouveau livre d’Alan Gordon sur le traitement de la douleur chronique – The Way Out.
Le livre se concentre principalement sur l’approche unique d’Alan, sa méthode de « Thérapie de reconditionnment de la douleur », qui se focalise sur des changements de la relation avec la peur et de l’attention. (…) C’est présenté de manière simple et pratique. C’est très différent de tous les autres livres sur le TMS / PPD / la douleur chronique que j’ai lu auparavant. Ça va droit au but, c’est drôle et profondément pragmatique. Trois de mes choses préférées ! Merci Alan pour votre travail incroyablement bienveillant, j’ai hâte de voir l’impact que la thérapie de reconditionnement de la douleur aura à l’avenir ! »
https://mytmsjourney.com/resources/the-way-out-book-by-alan-gordon-lcsw/
« Des Faits Mind-Body que j’aurais aimé connaître plus tôt dans ma guérison
❤️Je pensais que j’étais cassée… Il s’avére que c’était mon système nerveux qui était déréglé
🧡Je pensais que j’étais paresseuse… J’étais en fait bloquée en mode ‘Freeze » et incapable de me reposer correctement
💛Je pensais que je me détestais… Il s’avère que je n’avais jamais appris/mis en pratique la compassion envers moi-même
💚Je pensais que je n’irais jamais mieux… Je suis guérie !
💙Je pensais que j’étais malade… J’allais bien tout ce temps
💜Je pensais que ma douleur était mon ennemie… Mon corps essayait juste de me parler
💗Je pensais que je devenais folle… Les traumas peuvent se manifester aussi bien par des symptômes physiques que mentaux
💟Je pensais que personne ne pouvait comprendre… J’ai trouvé la communauté MindBody et je ne suis plus seule »
Et la traduction de son message:
« Il y a tellement de leçons que j’ai apprises tout au long de ma guérison, j’ai pensé qu’il serait bon d’en partager quelques-unes avec vous, dans l’espoir qu’elles pourraient faire passer un peu votre état d’esprit du désespoir à l’espoir. Voyez si l’une des diapositives résonne en vous…
Nous pouvons être si facilement attirés par le pire des scénarios lorsque nous souffrons, en particulier en tant que personnes hypervigilantes dans un état perpétuel de préparation à l’impact.
Je veux que vous sachiez que ce que vous traversez est surmontable, vous le faites déjà et vous le faites si bien. Jetez un œil au chemin parcouru, aux modifications que vous avez ressenties ou aux petits changements que vous avez apportés pour vous aider à progresser.
Prenez note des petites victoires en cours de route et s’il vous plaît, savourez ces moments où vous vous sentez même un millimètre mieux qu’avant, chaque moment de douceur, de calme intérieur ou de joie dans laquelle que vous pouvez rencontré et sur lequel vous pouvez prendre appui. Littéralement, laissez-vous y prélasser comme à la chaleur du soleil. Et si vous ne savez pas d’où faire venir ces émotions, alors s’il vous plaît, utilisez l’intention pleine de compassion de ce message. Laissez-la vraiment atterrir dans votre cœur et infusez-la comme une tasse de thé chaud.
La guérison se produit mes amis, même si vous sentez que votre corps est en guerre contre vous, je vous promets que ce n’est pas le cas.
Vous pouvez et vous le ferez.
Je suis là avec vous, pleine d’amour.
Dany ♥
Nicole Sachs
Nicole Sachs est une psychothérapeute américaine spécialisée dans la douleur chronique et l’anxiété. Je l’ai présenté dans un de mes premiers articles Couleurs Chroniques.
Son approche est dérivée de celle du Dr Sarno avec lequel elle a eu l’occasion de travailler – et qui l’a aidée à guérir d’un mal de dos chronique (voir aussi cet article pour plus d’infos sur le Dr Sarno, à la fois pionner de l’approche MindBody mais aussi médecin controversé). Elle a fait évoluer sa pratique avec les nouvelles connaissances, mais reste encore très axée sur l’expression des émotions. Sa « spécialité », le JournalSpeak propose d’exprimer et libérer par l’écriture nos émotions, notamment notre colère, mais aussi tout ce qui nous perturbe et peut exacerber notre douleur.
Son approche « The cure for chronic pain » (Le traitement de la douleur chronique) comprend bien plus que l’expression des émotions. Peut-être trouverez vous son compte Instagram et ses podcasts intéressant par les infos qu’elle partage mais aussi son état d’esprit ? Elle y paraît très proche, pleine d’humilité et de bienveillance. Une sorte d’amie qui soutient et comprend ceux qui souffrent de douleurs chroniques, partage nos problèmes. Elle se voit aussi un peu comme un cobaye, qui montre comment elle essaie de mettre toutes ces techniques en pratique sur elle même.
Bien sur je serais ravie d’avoir vos retours sur Nicole Sachs et les autres approches présentées ici, avis positifs comme critiques. Personnellement je trouve certains messages inspirants, d’autres me font réfléchir. J’ai testé le JournalSpeak mais ça ne m’a pas convenu sous la forme présentée. Je privilégie d’autres outils qui me correspondent plus, que ce soit dans l’écriture ou l’expression de mes émotions. Mais je me suis « nourrie » de l’approche de Nicole Sachs pour la mettre à ma sauce. En fait je continue à faire évoluer mes propres outils au fur et à mesure que je découvre de nouvelles approches et techniques !
« Ce qui s’allume ensemble crée des connexions ensemble
Apprendre à votre cerveau à se libérer de la douleur
– la douleur est une sensation, elle n’est pas dangereuse
– rappelez vous que vous n’êtes pas cassés, votre corps va bien
– remplacez vos pensées angoissantes par « et alors ? »
– reportez votre attention loin de vos symptômes vers ce qui vous fait du bien
LA CLÉ POUR « DESAPPRENDRE » NOTRE DOULEUR ET NOS SYMPTÔMES EST DE DÉSACTIVER CONSCIEMMENT LES CONNEXIONS QUI LES PRODUISENT EN NOUS.
Pensez à cela : si nous ne pratiquons pas quelque chose, nous l’oublions. Notre cerveau lâche prise.
Prenez, par exemple, les putains de maths de 5ème. J’utilise le mot « fuck » ici parce qu’il y a des sanglots hebdomadaires dans ma maison à ce sujet. J’aimerais pouvoir encore comprendre les mathématiques de 5ème. Malheureusement, j’ai arrêté de penser et de pratiquer les mathématiques de 5ème il y a de nombreuses années. Quand j’ai arrêté de faire fonctionner mes synapses autour de ces concepts encore et encore, mon cerveau les a libérés.
Complètement. 😫
Je ne me souviens même pas de ce que j’ai pu oublier.
Il en va de même pour votre peur, votre douleur, vos symptômes, vos conditions et vos syndromes. Une fois que vous réalisez que la connexion esprit / corps est en jeu et que vous n’êtes pas cassé, il est important que vous ne donniez plus de temps d’antenne à ces pensées anxieuses dans votre précieux cerveau. Bien sûr, elles arriveront encore, et il n’y a rien de mal à cela. Vous n’êtes PAS responsable de votre première pensée sur quoi que ce soit – c’est un réflexe. MAIS VOUS ÊTES RESPONSABLE DE LA SECONDE.
Voici le plan:
1) Reconnaissez la pensée angoissante qui surgit: « Je pourrais avoir mal en me promenant dans le zoo avec mon enfant. »
2) Apaisez-vous consciemment, rappelez vous que vous n’êtes pas en danger, et que vous pouvez faire tout ce que vous voulez.
3) Observez et libérez les pensées anxieuses au fur et à mesure qu’elles surgissent, en vous rappelant: «Ce qui se déclenche ensemble créé des connexions. » Je choisis de ne plus pratiquer cette peur.
4) Accueillez la douleur et les pensées avec une douce apathie / indifférence, « Eh, peu importe. Si j’ai besoin de souffrir, je souffrirai! »
5) Faites quelque chose que vous aimez. Restez dans le moment. Regardez l’enfant s’enthousiasmer à propos des zèbres.
C’est le travail, mes amours. Voilà l’idée. Cela fonctionne, cela fonctionne, cela fonctionne. Je vous envoie beaucoup d’amour aujourd’hui. Profitez du zoo – quel qu’il soit. »
Une idée de sujet pour écrire / journaling :
« PERSONNE NE VA VENIR VOUS SAUVER
Personne ne va venir vous sauver.
Vous pouvez écrire sur ce que cette phrase vous fait ressentir. »
« Personne ne vient pour aucun de nous. AUCUNE PERSONNE, AUCUN DOCTEUR, AUCUN REMEDE MIRACLE, AUCUN RÉGIME, AUCUNE PILLULE. Personne ne vient.
Le travail c’est à vous de le faire.
Cette idée m’a frappé durement, encore et encore. Il n’y a rien au monde que j’aurais plus voulu qu’elle soit fausse. Mais c’est la plus vraie des plus vraies vérités. Et je suis gênée d’admettre combien de fois j’ai été giflée par cette connasse.
Personne ne vient. Vous ne serez pas sauvé, secouru, réparé, découvert, épargné.
Mais il y a plein d’espoir : une fois que vous avez compris cela, que vous avez abandonné le fantasme de ce sauveur et que vous vous mettez au travail … Oh mon dieu, la vie que vous pouvez avoir ! Je le sais parce que je suis en train de le vivre.
Mettez 20 minutes sur un minuteur. Écrivez ce que cela vous fait ressentir. Vous pouvez rager ou pleurer à ce sujet, ou essayer de le nier. Exprimez votre colère, votre panique… Peu importe ce que c’est, mais sortez tout.
Ensuite, laissez tout ça partir et commençons à agir.
“How to speak to Your Pain” : Comment parler à Votre Douleur
Lien vers le post Instagram original
Ce post Instagram donne un joli exemple de ce à quoi nous invitent les approches Mind/Body : changer notre regard sur la douleur… et lui parler ! On y voit aussi un peu de la personnalité de Nicole Sachs dans les commentaires, sa bienveillance et son état d’esprit.
En voici la traduction :
1 – Ca fait mal, mais je suis en sécurité. Alors tu peux t’en aller dès que tu es prête.
(= rien ne me menace réellement. « I am safe », c’est une des phrases les plus puissantes des approches Mind/Body. Le « Mojo » de beaucoup de personnes qui racontent avoir vu leur symptômes diminuer. Je me le répète aussi régulièrement, je suis en sécurité, I’m safe, c’est inconfortable mais pas dangereux.)
2 – Je suis prêt(e) à t’écouter. Dis moi ce que j’ai besoin de savoir.
(C’est l’idée que la douleur est un message d’alerte de notre corps. On l’écoute et ensuite on décide si le danger est réel… ou non, et on rassure notre système nerveux surprotecteur! Ou alors si c’est plutôt qu’on devrait faire plus attention à un de nos besoins essentiels.)
3 – Cela va passer. Et je vais m’aimer pendant toute cette épreuve.
(S’aimer. Avoir de l’amour, de la bienveillance pour soi-même. Nicole Sachs en parle souvent, et beaucoup d’autres).
4 – Je te vois. Je ne détourne pas le regard.
(L’acceptation de la douleur est un autre point de départ des approches Mind/Body. Arriver à l’accueillir, l’observer avec curiosité et sans peur).
5 – La vie n’est pas facile en ce moment, ça fait beaucoup.
Je te suis reconnaissant(e) de me rappeler de prendre soin de moi.
(Prendre soin de soi… tellement évident et si souvent oublié… et aussi l’idée qu’on fait ce qu’on peut et que c’est « assez », inutile d’être en plus dur avec soi même)
« Quelques conseils en ce beau samedi. Racontez moi, quelles sont vos phrases favorites pour parler à votre douleur (ou symptômes) et vous apaiser ? Parfois nous avons juste besoin d’entendre des messages rassurants / de sécurité un peu différents pour vraiment les intégrer. Partagez dans les commentaires.
Je vous envoie plein de “big hugs”. Vous pouvez le faire, mes loves. »
Traduction du 1er commentaire, d’Ann Barnes (anncbarnes)
« I gave my chronic pain a name. His name is Larry and Larry likes to visit often. So I’ll tell Larry not to stay long and go away 😆 my daughter who is 5 sometimes asks is Larry visiting you? »
« J’ai donné un nom à ma douleur chronique. Elle s’appelle Larry et Larry aime bien venir me rendre visite régulièrement. Alors je dis à Larry de ne pas rester trop longtemps et de s’en aller 😆. Ma fille qui a 5 ans me demande parfois si Larry est venu me voir. »
La réponse de Nicole Sachs
Tell Larry he’s welcome to stay as long as he needs to. He’s bringing you information. Learn from him so he can leave.
« Dis à Larry qu’il est le bienvenu et qu’il peut rester aussi longtemps qu’il en a besoin. Il t’apporte des informations utiles. Ecoute le, apprends de lui et ainsi il pourra repartir. »