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Cette vidéo est l’occasion de vous présenter deux hommes aux approches complémentaires et intéressantes. Il s’agit de l’interview (en français !) de Thomas d’Ansembourg, l’auteur du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! », par David Laroche. Les différents sujets qu’ils évoquent ici ont tous leur place dans le dossier « Prendre soin de soi » de Couleurs Chroniques.
Je vous propose ma lecture de cet entretien, ainsi que certaines réflexions qu’il m’inspire.
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Thomas d’Ansembourg est un psychothérapeute, écrivain et conférencier belge. Je l’ai connu par deux de ses livres « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » et « être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable », qui m’ont tous les deux marquée.
Rien qu’entendre parler Thomas D’Ansembourg vous donnera une très belle idée de qui est cet homme. Au delà de l’approche de la Communication Non Violente qu’il prône, il y a tout un état d’esprit de bienveillance, de respect, d’écoute … et beaucoup de sagesse.
Son parcours
Il était au départ avocat pour “aider les gens à traverser leur conflits”, mais il n’y était pas heureux : trop de tensions, des outils trop “agressifs”. En parallèle, il a alors participé à des activités bénévoles de soutien de jeunes en difficulté, dits “de la rue”. Il s’agissait d’apprendre le « bien être ensemble » et l’écoute des autres à travers le dépassement de soi, lors de randonnées dans le désert par exemple, avec le soutien bienveillant des accompagnants. Il est ensuite devenu psychothérapeute et un des représentants francophone les plus connus de la Communication Non Violente, une approche développée par Marshall Rosenberg.
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David Laroche est coach et conférencier dans le domaine du développement personnel, de l’entreprenariat et de la connaissance de soi. Il partage énormément d’informations gratuites dans ses vidéos YouTube. Elles parlent de résilience, de nos peurs, de motivation, de changement, de courage… Elles ont été une source de soutien et d’inspiration pour moi ces deux dernières années. J’apprécie David Laroche car on sent que derrière ses interventions il y a un énorme travail de recherche, d’analyse et de synthèse sur tous les sujets qu’il traite. Je vous en propose ici quelques unes si vous avez envie de les découvrir (c’est en français !) .
Pour retrouver sa motivation et croire en ses rêves
Les émotions (un très bon résumé d’après moi)
L’égo (et non, on ne le tue pas, ne vous fiez pas au titre !)
Comment savoir dire Non ? et Les Blaireaux
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C’est le premier livre que je voulais vous présenter, dans un futur article qui lui serait entièrement dédié. Mais ça risque de me prendre du temps de l’écrire. Alors j’ai tellement envie de vous partager toutes ces informations que je voudrais déjà vous en donner un aperçu grâce à cette vidéo.
Ce livre de Thomas D’Ansembourg est paru en 2001 mais je l’ai découvert pour la première fois en 2007. Il a eu un impact fort sur moi. Je n’avais pas mal à la tête à l’époque mais je traversais une période compliquée, avec deux enfants en bas âge, des nuits entrecoupées et un épuisement certain.
Avec le recul, je pense qu’il a eu une réelle influence sur ma manière d’élever mes enfants. Il m’a aussi fait comprendre qu’il était important de comprendre mes besoins. Mais je crois que ce n’est qu’aujourd’hui que je saisis pour de bon son message principal, retrouver son authenticité, être vrai.
Je le relis en effet avec une nouvelle perspective : celle de la douleur chronique qui serait aggravée par le refoulement des émotions, le manque d’authenticité et l’oubli de soi, tous les méfaits du “people pleasing” – être trop gentil! Pour moi ce livre fait directement écho au “When the body says no” de Gabor Maté. Quand le corps dit Non… à tout ce qu’on subit pour ne pas déplaire aux autres : refouler sa colère, sa frustration, son énervement en permanence. Un dossier y est consacré dans le chapitre Les fonctionnements inconscients de Couleurs Chroniques.
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Se connaître pour « être vrai »
Un des messages clé de « cessez d’être gentil, soyez vrai » est un appel à l’authenticité, connaitre ses besoins et prendre la responsabilité de leur satisfaction. Le dossier Prendre Soin de ses besoins. de Couleurs Chroniques parle aussi de ce sujet. C’est un point qui me paraît encore plus important depuis que je me suis rendue compte que le « people pleasing », la colère refoulée et le manque d’authenticité pouvaient avoir un impact négatif sur le ressenti de ma douleur.
Thomas d’Ansembourg donne des clés intéressantes pour progresser sur ce chemin. La première est d’accepter de prendre du recul et de se remettre en question. Ne pas se cacher derrière le “j’ai toujours été comme ça”. Retrouver son authenticité, c’est voir au delà du personnage qu’on joue depuis des années. Celui que l’on a souvent construit pour se protéger. Et se demander qui suis je vraiment ? Qui est ma vraie personne ?
On voit ici l’importance de la connaissance de soi. Il s’agit d’apprendre à « connaître sa vraie personne derrière le pétrissage de conditionnements dans lequel nous sommes tous. Trouver sa vraie spontanéité et sortir de la confusion » entre :
- nos automatismes appris, par notre éducation ou un mécanisme de protections. Des fonctionnement inconscients qui nous font réagir sans discernement ni réelle liberté.
- et nos vrais élans, notre spontanéité / intuition. On s’aligne alors sur son être profond plutôt que rester prisonnier de son personnage.
Enfin parler avec une autre personne peut aider dans cette connaissance de soi. Ainsi d’après T. D’Ansembourg, la psychothérapie n’est pas un” truc pour les gens qui ont de gros problèmes mentaux” mais “une voie de connaissance de soi permettant de mettre le meilleur de soi au service de tous”.
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Amour et estime de soi
Thomas d’Ansembourg suggère d’avoir un « rapport aimant avec soi même, comme un bon parent qui éduque un enfant en l’encourageant« . Cette idée d’être aussi bienveillant avec soi même qu’on peut l’être avec ses propres enfants revient souvent dans les approches Min/Body. Apprendre à s’aimer tel que l’on est (le « self-love ») semble un facteur important de mieux-être face à la douleur chronique.
Regagner une estime de soi mise à mal par cette douleur est un long processus d’observation, de patience et de lâcher-prises sur certains fonctionnement (le perfectionnisme nocif par exemple). » La bonne estime de soi ne tombe pas du ciel ! »
Pour T. D’Ansembourg, 2 pistes sont à travailler :
-
Apprécier nos qualités
Observer avec discernement nos bons aspects, apprendre à les reconnaitre et les estimer. Nous en avons tous : sensibilité, délicatesse, force, puissance, fantaisie, rigueur, courage, patience …
-
Accueillir nos défauts
Encourager nos parties plus fragiles, les paterner/materner = stimuler avec douceur et bienveillance. C’est parfois un long travail sur soi même mais on peut évoluer. David Laroche et Thomas d’Ansembourg sont d’anciens grands timides qui ont appris à s’aimer et parler devant les autres, jusqu’à pouvoir faire des conférences.
David Laroche : “les gens ont tendance à surestimer ce qu’il peuvent faire à court terme et sous-estiment ce qu’ils peuvent faire à long terme”. On peut obtenir des « changements incroyables sur le long terme”.
Thomas d’Ansembourg : “nous avons une capacité à changer qui est aussi considérable que négligée. Il s’agit de lever nos barrières personnelles, nos croyances limitantes, nos préjugers sur nous, nos pensées négatives »
Le « brain retraining » (reprogrammation de notre système nerveux) des approches Mind/Body dit en fait la même chose…
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Un autre point important est de ne pas se décharger sur les autres de la responsabilité de la satisfactions de nos besoins.
Sortir de la position de victime
Si nous attendons que les autres fassent en sorte que nous nous sentions mieux, notre demande de soutien peut devenir excessive : immense, sans fond, elle est alors trop forte et intense pour que l’autre y arrive.
“Il faut d’abord que je prenne soin de ce besoin moi-même”. Avant de quémander la reconnaissance des autres, je dois « commencer à me reconnaitre moi-même, me faire de la place à moi, m’écouter pour mieux me comprendre.”
“Commençons par nous apporter à nous même ce que nous désespérons d’obtenir de l’autre”.
Lorsque je ne fais pas ma part de travail et que tout mon besoin d’être reconnu/écouté/aimé est sur la tête de l’autre, c’est trop lourd pour lui. Et donc il aura envie de s’enfuir, ce qui risque de me déstabiliser encore plus et d’augmenter mon besoin de reconnaissance et d’amour. Il est essentiel de sortir de ce mécanisme vicieux de la dépendance affective.
Se reprendre en main et assumer ses responsabilités
Pour Thomas d’Ansembourg, il faut 2 choses pour sortir de la position de victime et prendre soin de ses besoins :
1- du courage
« pour admettre que l’on s’est trop reposé sur les autres et mis dans une position de victime : c’est plus facile d’attendre que ça vienne de l’extérieur que de dire que “ça doit venir de moi et j’ai à travailler ça”. »
2- de l’humilité
« pour accepter de se remettre en question : ma posture de victime qui se plaint systématiquement, qui attend que les autres bougent alors que moi je ne bouge pas, et bien elle me fatigue et elle fatigue les autres. J’ai besoin d’en changer, je vais apprendre à travailler l’estime de moi, la confiance en moi. »
Ainsi, « ça demande du courage de faire ça, c’est pour ça que beaucoup de personnes ne le font pas ! mais c’est salutaire, pour moi mais aussi pour les autres, mes proches. »
En pratique : 3 x 3 minutes par jour
S’informer, lire, regarder des vidéos, écouter des podcasts ne suffit pas. Cette phrase de Thomas D’Ansembourg le résume bien :
“Un bouquin, ça informe, mais la pratique seule transforme.”
Prendre soin de nos besoins, c’est nous écouter, observer les fonctionnements à l’intérieur de nous et surtout chercher par nous mêmes les stratégies pertinentes pour satisfaire nos besoins.
Dans son livre, T. d’Ansembourg propose un exercice qui parait assez simple : “3 minutes 3 fois par jour de présence à soi”. Il s’agit de faire une pause pour s’observer, arrêter de “Faire” pour un temps de présence à soi. « Observer ce qui se passe en moi, comment je me sens. Se poser la question à moi même : “comment ça va ?”.”Qu’est ce que tu aimes, qu’est ce que tu n’aimes pas ? Qu’est ce que ça dit de tes besoins ? Quels sont tes besoins nourris et ceux pas nourris?”…
C’est la régularité de ce soin de soi qui porte ses fruits, comme une plante qui pousse bien en en prenant soin juste quelques minutes par jour : “un petit soin de temps en temps permet un énorme résultat”.
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C’est un autre message fort de Thomas d’Ansembourg : arrêter de courir pour prendre du temps pour soi.
Se battre contre le temps est perdu d’avance car nous n’avons aucun pouvoir sur lui. Il s’agit de l’apprivoiser, d’avoir un rapport non violent avec lui, sans tension, doux. Thomas d’Ansembourg nous invite ainsi à pacifier notre rapport au temps. En particulier accepter le contingentement dans ce qui nous est possible de faire dans les 24 heures d’une journée.
Il nous propose aussi d’accueillir les différentes phases des cycles de nos vies et de nos projets : les épreuve, les périodes d’excitation comme celles de calme et d’apaisement. Se donner le temps de digérer les déceptions et les réussites en s’offrant des moments de répit pour nous ressourcer. S’autoriser à sortir des pressions de nos responsabilités pour satisfaire notre besoin de repos et de nous ressourcer. Cela permet de tenir sur la durée et de respecter notre nature profonde. Sinon nous nous maltraitons… Et notre corps nous demandera des comptes.
« Dans la musique, ce qui fait la beauté d’un son, c’est le silence qui le suit”. « Mon souhait, c’est de vivre ma vie comme une musique, avec des moments d’accélération mais sans courir en permanence. »
Une hygiène de détente
Enfin il faut faire attention à ne pas se laisser consumer par ce qui nous passionne, comme cela peut arriver aux entrepreneurs. Il suggère de s’organiser régulièrement une hygiène de détente, de présence et d’attention consciente. Trouver l’apaisement en se reliant plusieurs fois par jour à ce qui est plus grand que nous. Par exemple dans la contemplation du monde qui continue à tourner sans nous, la beauté de la nature, la lumière… pour s’arrêter de « Faire » et voir ce qui « Est » là, présent.
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Cette approche développée par Marshall Rosenberg repose sur ce principe : “Nous avons tous les mêmes besoins fondamentaux, mais nous ne les vivons pas tous de la même manière”. C’est en comprenant ces besoins que l’on peut créer des liens qui nous rassemblent plutôt que de rentrer dans des conflits inutiles et nocifs. « Sortir des rapports de force qui nous épuisent” (et accentuent notre douleur chronique?)
Cette approche permet de prendre du recul : “Je ne prends plus l’attitude de l’autre contre moi, je la prends comme l’expression de quelque chose qu’il vit et qu’il a besoin que je comprenne.” Exemple : besoin de reconnaissance, avoir l’impression d’exister, d’appartenance, d’être compris, d’attention, d’écoute…
De plus, Thomas d’Ansembourg met en garde contre le danger des non-dits. Ils sont sources de tellement de conflits : « non, l’autre ne devine pas ». Si on veut arrêter de subir une existence qui ne nous convient pas, il est essentiel d’indiquer à l’autre avec tact, douceur et force, ce qui ne nous convient pas et pour quelles raisons. Et lui demander ce qu’il en pense.
C’est par une communication bienveillante et claire et des échanges intimes que l’on parvient à lisser les différences.
Tolérer ou accueillir ?
“Les mêmes besoins peuvent être vécus avec des stratégies, des mises en pratique extrêmement différentes ». Le comprendre ouvre à l’accueil de la différence, pas juste à la tolérance.
“Je te tolère mais ne m’emmerde pas », est quand même rude. Qui a envie d’être toléré ? On a envie d’être accueilli !”
Je fais ici une parenthèse avec une interrogation : n’en est-il pas de même pour tous nos messages internes? Accueillir nos émotions et les messages de notre corps, plutôt que juste les tolérer ?
La Communication Non Violente en 3 étapes
1 – Lecture objective de ce qui se passe :
Observer la situation sans la juger. Observer aussi ce que ça provoque en moi, ce que ça dit de moi, de mes propres besoins et mon estime de moi. Commencer par m’écouter, avec de l’empathie pour moi-même, surtout si ce que je ressens est inconfortable. Prendre un temps pour se calmer si nécessaire.
2 – Ouverture à l’autre :
Nommer les faits sans amener de friction, éviter de déraper en accusant sans savoir. Expliquer mon ressenti (sentiments, émotions) et le besoin derrière. Chercher à comprendre pourquoi l’autre agit ainsi, son fonctionnement, sans s’opposer ni attaquer. L’écouter vraiment, avec empathie. Chercher le besoin derrière le comportement : “de quel besoin la personne est en train de prendre soin quand elle agit ou parle de cette façon là ?”.
3 – Faire une proposition pragmatique et constructive
Demander ce qu’il en pense, son avis pour trouver un compromis qui conviendra à chacun. L’objectif est que chacun voit son besoin satisfait.
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Le bonheur et le « bien être ensemble »
“La vraie joie ne dépend pratiquement de rien”, nous avons surtout « besoin d’être bien et joyeux ensemble”. Et ce “bien-être ensemble, ça s’apprend”.
Pour Thomas d’Ansembourg, il y a 3 points essentiels pour le bien-être ensemble :
- La “chaleur humaine » (dire que l’on s’aime, en particulier dans une famille ), l’attention à l’autre.
- Le respect inconditionnel de la personne, dans sa différence. Savoir écouter pour comprendre la position de l’autre et la respecter même si on n’est pas d’accord.
- La clarté du « sens de ce que l’on est en train de faire”.
Mais avant de pouvoir partager cela il est important de bien se connaître et comprendre ses émotions et ses besoins. Il faut résoudre ses conflits intérieurs avant de pouvoir aller vers les autres. Rien de magique, cette approche ne marche que si on l’a profondément intégré à l’intérieur. La qualité d’être est en premier un travail sur soi.
Attention à « être et non faire » :
Thomas d’Ansembourg insiste beaucoup sur l’importance de mettre en premier le plaisir d’être ensemble et non la logistique, l’intendance. Donner de l’importance au “nous”, lui donner du temps, privilégier le lien, le nourrir.
C’est particulièrement important avec nos enfants. Nos choix de vie ont des conséquences dans l’éducation et les valeurs que nous leur transmettons. Leur offrir du temps, toute notre attention, du respect, des encouragements, de l’écoute, essayer de les comprendre et stimuler leur identité…
« C’est ce que nous sommes qui transforme les choses, pas ce que nous faisons. «
Ainsi beaucoup de choses se jouent sur notre qualité d’être et la cohérence entre nos valeurs et comment nous sommes au quotidien : joie de vivre, enthousiasme, capacité à mener des projets, empathie, écoute…
En relisant ce passage je me rends compte que ce livre a eu un impact (positif) sur ma façon d’être mère pendant toutes ces années…
Les conflits et émotions difficiles
Thomas d’Ansembourg le dit clairement : il est impossible d’éradiquer les conflits de sa vie. La Communication Non Violente ne permet pas d’y échapper ni de les résoudre instantanément. Toujours, toute sa vie, on ressentira des émotions dans tout le spectre : tensions, frustrations, souffrances, besoins non assouvis, difficultés, peurs… « Les conflits et émotions difficiles font partie de la vie, il faut sortir du fantasme d’y échapper ».
L’objectif ici est donc de mieux vivre avec, ne plus en avoir peur, l’accueillir comme un ingrédient normal de la vie et pas un accident … Et être prêt à agir et communiquer pour arranger les choses. Cependant il est souvent important de se donner du temps pour sortir du conflit, sans ultimatum. Laisser l’énervement redescendre avant de pouvoir chercher à résoudre le conflit et trouver une troisième voie en dehors des postures.
“Il y a bien plus d’intelligence dans deux cœurs qui essaient de se comprendre que dans deux intelligences qui essaient d’avoir raison.”
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