Le Programme « Pain Recovery » Partie 1

[vc_row][vc_column css= ».vc_custom_1618516850456{padding-right: 20px !important;padding-left: 20px !important;} »][vc_column_text css= ».vc_custom_1618514395606{margin-right: 20px !important;margin-left: 20px !important;} »][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column css= ».vc_custom_1618516665374{padding-right: 20px !important;padding-left: 20px !important;} »][vc_empty_space height= »60px »][vc_column_text]

À propos de ce programme

[/vc_column_text][vc_single_image image= »2277″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]Avant de rentrer dans le programme, voici la traduction de la préface de la page principale, écrite par Alan Gordon :  http://go.tmswiki.org/newprogram

« Ce programme de “rétablissement/guérison/pour aller mieux”(recovery) a été créé pour aider ceux d’entre vous qui ont des difficultés à réduire ou à éliminer leurs symptômes physiques.

J’ai toujours pensé qu’il est plus facile d’apprendre un concept quand on n’apprend pas seulement la théorie, mais qu’on la voit appliquer en pratique. Ainsi ce programme est d’un genre particulier car il intègre des parties audio et vidéo de différentes mini-sessions, pour combiner de manière cohérente la théorie à la pratique. (En d’autres termes, il ne fait pas que vous expliquer, il vous montre quoi /comment faire concrètement).

Se couper les cheveux soi-même ?

Ce programme pour aller mieux peut vous aider à prendre conscience de certains de vos processus inconscients, mais n’est pas censé remplacer une thérapie. Être son propre thérapeute, ça ressemble beaucoup à se couper les cheveux soi-même : c’est possible, mais c’est quand même plus facile quand c’est quelqu’un d’autre qui le fait; après tout, cette personne extérieure peut voir des choses que vous ne pouvez pas.

J’ai constaté que presque tout le monde a la capacité d’éliminer ou de réduire considérablement ses symptômes ; il s’agit simplement de trouver les bons outils et d’apprendre à les utiliser. J’espère que ce programme pour aller mieux pourra vous aider à trouver les outils dont vous avez besoin. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column css= ».vc_custom_1618516867696{padding-right: 20px !important;padding-left: 20px !important;} »][vc_empty_space height= »60px »][vc_column_text]

Partie 1 : Introduction

[/vc_column_text][vc_single_image image= »2277″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]Voici la traduction intégrale de la page « Day 1 » accessible à cette adresse : New Program – Day 1: Introduction | TMS Forum (The Mindbody Syndrome) (tmswiki.org).

« En tant que directeur d’un centre de traitement de la douleur à Los Angeles, j’ai travaillé avec des milliers de patients souffrant de douleurs. J’ai aussi collaboré avec des spécialistes de tout le pays (les Etats-Unis). Mais bien avant cela, j’ai moi même souffert de douleurs chroniques.

Le vécu personnel d’Alan Gordon avec les Douleurs Chroniques

« Au cours de ma deuxième année d’études supérieures, j’ai développé de fortes douleurs lombaires. Même quelque chose d’aussi simple que de m’asseoir et de regarder un film était alors devenu un cauchemar de deux heures.

J’ai vu trois des plus grands spécialistes du dos du sud de la Californie, et ils avaient trois opinions différentes sur la cause de ma douleur : l’un d’eux disait que c’était une hernie discale; l’autre que c’était une dégénérescence discale; le dernier que j’étais juste trop grand.

De nombreux traitements inefficaces…

Je ne pouvais pas me faire plus petit, mais j’ai essayé tous les autres traitements imaginables: thérapie physique (= kinésithérapie en France), biofeedback, traitements médicaux, acupuncture, acupression ; rien n’a aidé.

Après six mois, j’ai reçu une injection péridurale. Cela n’a pas éliminé ma douleur, mais ça l’a diminuée de moitié. La vie était à nouveau supportable … pendant environ huit jours, quand j’ai soudainement et inexplicablement eu le pire mal de tête que j’aie jamais eu.

Et il est resté.

Des douleurs multiples

Les “Maux de tête quotidiens chroniques”, n’avaient aucune cause connue et aucun remède connu, c’est ce que m’a dit Internet. Terrifiant.

Au cours des années suivantes, j’ai développé tous ces autres symptômes: 

Douleurs dans le haut du dos

Douleurs dans le cou et la nuque

Douleurs à l’épaule

Douleurs au genou

Douleurs à la main

Douleurs au talon

Douleurs dans la langue (qui a mal à la langue?)

Douleurs oculaires

Douleurs dentaires

Douleurs aux orteils (trois orteils différents!)

Douleurs à la hanche

Douleurs d’estomac

Douleurs au poignet

Douleurs aux jambes

Brûlures d’estomac 

Douleurs des articulations temporo-mandibulaires (ATM)

Acouphènes

Démangeaison

Fatigue

Symptômes de la fibromyalgie

En gros, j’étais dans le pétrin. Les médecins avaient peur de moi.

J’ai eu beaucoup de diagnostics compatibles avec ces symptômes: disques bombés, coiffe des rotateurs partiellement déchirée, pression élevée du liquide céphalo-rachidien, syndrome de fatigue chronique, etc.

Un livre… et la découverte du rôle central du cerveau dans la douleur

Un jour, ma mère m’a offert un livre. Elle a dit que le fils d’une de ses amies l’avait lu et que cela l’avait aidé à se débarrasser de ses maux de dos. J’ai fait ce que toute personne souffrant de douleur chronique rationnelle ferait. Je l’ai jeté à travers la pièce.

« Un livre ne va pas m’aider, maman. La douleur n’est pas dans ma tête. J’ai un tas de diagnostics de médecins. »

Elle a haussé les épaules et quitté la pièce. On n’argumente pas avec quelqu’un qui souffre de douleurs chroniques.

Un an plus tard, j’ai lu le livre. J’ai parlé avec le fils de l’ami de ma mère. J’ai fait des recherches sur le rôle central du cerveau dans la douleur et le fonctionnement des voies neuronales. J’ai trouvé un médecin spécialisé dans cette approche, et après plusieurs années, j’ai éliminé 22 symptômes différents.

J’ai encore des disques bombés. J’ai encore une dégénérescence discale. J’ai probablement encore une coiffe des rotateurs partiellement déchirée et une pression élevée du liquide céphalo-rachidien. Mais je n’ai plus de douleurs.

De plus en plus d’études montrent que de nombreuses formes de douleurs chroniques ne sont pas causées par des problèmes physiques dans le corps, mais plutôt par des voies neuronales apprises dans le cerveau.

Comme introduction aux voies neuronales, pourquoi elles se développent et comment elles peuvent entraîner une douleur chronique, vous pouvez regarder la vidéo suivante: [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »60px »][vc_column_text]

Les voies neuronales et la Douleur

[/vc_column_text][vc_single_image image= »2277″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_video link= »https://youtu.be/D36yy63CHq4″][vc_column_text css= ».vc_custom_1618516198562{padding-top: 30px !important;padding-right: 30px !important;padding-bottom: 30px !important;padding-left: 30px !important;background-color: rgba(221,221,221,0.38) !important;*background-color: rgb(221,221,221) !important;} »]Traduction intégrale de la vidéo :

« Il y a 70 millions de personnes qui souffrent de douleurs chroniques dans ce pays (aux Etats-Unis). Mais beaucoup d’entre elles ne devraient pas souffrir ainsi. Des études récentes montrent que certaines formes de douleurs chroniques ne sont en fait pas causées par des problèmes physiques dans le corps, mais plutôt par des voies neuronales apprises dans le cerveau.

Apprendre grâce aux voies neuronales (0’15)

Les voies neuronales sont constituées de milliers de cellules cérébrales qui sont organisées dans un but spécifique. Elles nous aident à apprendre de nouveaux comportements et activités.

Imaginez un bébé essayant de marcher pour la première fois. Son petit cerveau n’a aucune idée de comment faire. Et il tombe ! Mais avec la pratique, son cerveau apprend :  pousser pour se lever, se pencher légèrement en avant, garder son équilibre, faire un pas, répéter… Avec suffisamment de répétitions, il développe les voies neuronales pour savoir exactement comment faire.

Nous développons des voies neuronales pour TOUT : quand nous apprenons à marcher, quand on apprend à taper sur un clavier, quand on apprend comment faire du vélo… et une fois que nous avons développé ces voies neuronales, elles sont stockées en mémoire. Comme on dit : on n’oublie jamais comment faire du vélo ! 

De la même façon que le cerveau peut apprendre et se souvenir de certaines activités, le cerveau peut apprendre et se souvenir de la douleur. (0’53)

Imaginez que vous conduisez et que vous devez freiner au feu rouge. Mais pendant que vous vous arrêtez, vous entendez le bruit de freins qui crissent. Vous regardez dans le rétroviseur juste à temps pour voir le conducteur derrière vous, le téléphone portable en main avec un regard d’horreur dans ses yeux. Vous vous préparez à quelque chose de difficile..

Au moment de l’impact, votre tête a une secousse vers l’arrière et vous ressentez un pincement aigu dans votre cou. Le lendemain matin vous vous réveillez avec des douleurs et des raideurs dans le cou. Vous souffrez d’une blessure de type “coup du lapin”. 

Pour la plupart des gens, cette blessure guérit après quatre à six semaines et la douleur disparaît. Mais pour certains d’entre nous, même si le corps s’est guéri, la douleur continue. 

Alors comment peut-on expliquer la persistance d’une douleur même après la guérison d’une blessure ? (1’33)

Cela nous ramène aux voies neuronales : quand on se blesse, le corps envoie des signaux de danger au cerveau et on développe des voies neuronales pour aider à traiter cette expérience de la douleur. Mais même après la guérison de la blessure, ces voies neuronales restent et peuvent générer de la douleur.

C’est ainsi que des blessures aiguës peuvent provoquer des douleurs chroniques, même dans des cas où le corps a complètement guéri.

On peut même développer de la douleur sans blessure initiale (2’00)

Comme exemple, voici l’une de nos histoires préférées. Il y a quelques années, un travailleur dans la construction a marché sur un clou sur un chantier. Le clou avait traversé sa botte et ressortait de l’autre côté. Il était à l’agonie. Une ambulance l’a amené précipitamment à l’hôpital, les médecins l’ont amené immédiatement aux urgences. Ils ont enlevé la botte… mais le clou avait en fait été juste entre ses orteils !  Il n’avait même pas causé une égratignure !

Lorsque le cerveau perçoit des dommages physiques dans le corps, il peut générer de la douleur même en l’absence d’une blessure réelle (2’29)

C’est en fait plus fréquent que vous pourriez le penser. Un groupe de chercheurs allemands a ainsi mené une étude placebo sur des accidents de voiture simulés. Un par un, des individus étaient placés dans une voiture et on donnait l‘impression d’une collision par l’arrière. Mais en fait il n’y avait pas de réel impact physique sur le véhicule !

Bien qu’il n’y ait aucun moyen que les participants aient pu être réellement blessés, un mois après l’étude 10% d’entre eux avaient des douleurs à la nuque qu’ils attribuaient à l’accident. Leur cerveau avait perçu une blessure et cela avait conduit à de la douleur, mais cette douleur n’était pas été causée par un dommage physique.  Elle a été générée par les voie neuronales dans le cerveau.

De plus en plus d’études révèlent que nos cerveaux ont la capacité de générer de la douleur physique (3’10)

Les douleurs générées par des voies neuronales apprises sont bien réelles et peuvent être très handicapantes. Mais la bonne nouvelle, c’est que de la même manière que cette douleur peut être apprise, elle peut être “désapprise”. Nous vous montrerons comment dans de futures vidéos. »[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1618517012114{padding-right: 20px !important;padding-left: 20px !important;} »]

Fin de la partie 1 du programme :

Tout comme la douleur produite par les voies neuronales peut être apprise, elle peut être désapprise. Et au cours des trois prochaines semaines, je vous donnerai des techniques spécifiques pour vous aider à briser le cycle de la douleur et à surmonter vos symptômes. En cours de route, il y aura des exemples de sessions audio, quelques clips vidéo et des phrases inspirantes de Winnie l’ourson.

De plus, pour rendre ce parcours aussi agréable que possible, mon très talentueux ami Paul va ajouter des images en cours de route. Comme ceci. Et cela. (A voir sur le document original).

Voilà, je sais que beaucoup d’entre vous ont traversé le cycle espoir-déception tant de fois, que commencer quelque chose de nouveau peut être effrayant.

Etre ouvert

Je ne vous demanderai donc pas d’être optimiste, tout ce que je vous demande, c’est d’être ouvert. Les prochaines semaines couvriront tout ce que j’ai appris en tant que thérapeute, et je suis optimiste que vous le trouverez utile pour aller mieux. De plus, je répondrai à autant de questions que possible en cours de route.

Alors profitez du reste de votre journée, passez une nuit de bon sommeil et je vous verrai demain matin. « [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]